Je t’aime
Ton nom est sur un mur et mon cœur se déchire,
Ces lettres sont une injure qui m’invite à souffrir.
Ton visage m’apparaît, ton sourire rayonnant,
C’est l’écran de ma vie, le pire des châtiments.
Je pleure ton absence, j’ai peur de ta présence,
Triste impasse en mon cœur engourdi de souffrance.
Moi je ne suis qu’une ombre qui a perdu son maître,
J’erre dans ton monde pour retrouver mon être,
Et j’ai brûlé mes ailes pour ne plus m’envoler,
Pour rester accrochée à cet amour bafoué.
Ton silence est un feu qui foudroie toute mon âme,
Je me plais de mourir au milieu de ces flammes.
Martyre de l’Amour, je vis dans ton souvenir,
Même mordre ta poussière serait mon élixir.
Toi, peinture aux milles couleurs qui habite ma mémoire,
Qui enferme mon cœur et bannit tout espoir,
Et qui fait de ma vie une prison de douleur,
Je ne veux pas lutter contre l’emprise de ton cœur.
A chaque fois que j’avance, un peu plus je te perds,
Alors je recule, et mon âme s’enterre
Dans cet amour profond qu’un jour tu m’as volé,
Depuis je jette mon corps sur tes portes condamnées.
Toi, guide invisible d’un destin qui me fuit
Et qui fait de mon être une attente infinie,
Un bonheur interdit que je rêve en silence,
Jusqu’au jour où, enfin, j’apprivoiserai l’absence.
En attendant, mon cœur fera taire ma raison,
Il oubliera le mal, et pensera passion.
Il saignera encore, toujours pour la même,
Et une dernière fois, murmurera… « je t’aime ».
Lolie
sophielolie@club-internet.fr
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