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Je t'aime , je t'adore

Page history last edited by Fausta88 14 years, 8 months ago

Entre elles

 

JE T’AIME, JE T’ADORE

 

 

par Angélique

 

 

 

 

 

Je t’aime, je t’adore. Je passe mes mains autour de ta taille, je sens ton ventre qui frémit à mon contact. Je plaque mes lèvres sur ta peau nacrée, sur ton cou, sur tes épaules, le long de ton dos. Je suis la courbure de tes reins, de tes hanches, de tes cuisses, avec ma langue. Je remonte et te retourne lentement pour me trouver face à tes seins merveilleux. Je les embrasse, je les lèche, je les mords, je les palpe, je les aime tant. Mes doigts parcourent chaque parcelle de ta chair, te faisant frissonner, te faisant soupirer. Ma bouche s’attarde sur tes mamelons brunis, mes dents cherchent les tétons charnus qui, subitement, se durcissent. Je t’allonge sur le sol, je pèse de tout mon poids sur toi. Je t’embrasse langoureusement, nos lèvres se reconnaissent, nos langues s’unissent. Je reçois tes gémissements dans ma bouche tandis que mes mains descendent le long de ton corps, plus bas, toujours plus bas...

 

Mes lèvres te quittent, à la recherche d’autres plus cachées et plus frémissantes. Mes doigts ont déjà trouvé ton sexe, ma langue les rejoint. Commence alors le ballet des jouissances interdites. Je lèche, je fouille, je dévore ton triangle brûlant et affamé. Moi aussi j’ai faim de toi, des cris, des tremblements, des gémissements, que je sens monter en toi. J’ai faim de ton liquide miraculeux qui va emplir ma bouche.

 

Je ne quitte pas ton regard, tes yeux sont dans les miens, soutenant la vague de plaisir qui te submerge. Qui de nous deux dominera l’autre ? J’ai gagné, comme toujours. Tu craques la première, tes paupières voilent tes prunelles de saphir. Ta tête chavire, tu gémis au rythme de mes coups de langue. Je te possède complètement, tu es en mon pouvoir. Mes mains sont maîtresses de ton corps, de ta félicité. Si je m’écarte de toi, si ma peau quitte la tienne, tu te relèveras brusquement en m’implorant de recommencer, tu plaqueras mes doigts sur ton sexe et ma bouche sur ton sein, me hurlant <>. Mais tu sais qu’il m’en faut plus, tu sais ce que j’aime. Tes supplications ne suffisent pas, je veux t’entendre gémir les mots que tu as si honte de prononcer. Tu m’appartiens ma beauté, je te donne ton plaisir, donne-moi le mien. Alors tu te rallieras à mes désirs, à mes ordres muets, et tu me crieras tous ces mots qui me font vibrer, ces injures, ces abjurations, ces termes qu’une jeune fille bien élevée n’ai pas censée connaître. Mais cette nuit, comme toutes les autres nuits, tu n’es pas une jeune fille bien élevée, tu es ma chose, mon orgasme, mon objet. Tu m’imploreras encore entre tes hurlements de jouissance. < >.

 

Tu redeviendras bientôt ma compagne, mon amie, mais pour l’instant tu n’es qu’une chair humide et empressée que je mène avec violence sur l’île de Cythère. Ton visage, ton nom, tes rires, ton existence toute entière n’existe plus pour moi, seul ton corps m’importe. Ce corps chaud, moite, traversé de spasmes, que je plie à ma volonté.

 

Mon pouvoir m’enivre, je suis l’esclave de ma propre force, je gémis dans ton sexe, j’accélère ta reddition. Mes plaintes se mêlent aux tiennes, nos seins se gonflent, nos impatiences se précisent. Nos extases se joignent, se défont, s’unissent de nouveau. Nous explosons ensemble, dans un concert de cris délirants, chacune pour soi. L’autre n’existe plus pendant quelques secondes, seul l’orgasme se déployant dans tout notre corps, tel une vague déferlante et folle, importe. Le plaisir est roi, nos soupir ses sujets.

 

Les saccades suffocantes de nos cœurs reprennent leurs rythmes réguliers, nos chairs nous sont rendues, nos existences également. Le décor reprend ses couleurs et ses sons. Nous nous retrouvons et nous enlaçons. Les amantes sont redevenues compagnes.

 

 

 

 

FIN

 

*********

 

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