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SV7-10-3

Page history last edited by PBworks 15 years, 9 months ago
PrologueActe unActe deux
Acte troisActe quatreRetour Saison virtuelle 7

 

 

 

 

 

Production #V710 - Episode 10

 

 

 

HISTOIRE : [Missy Good
PRODUIT / REALISE PAR : Carol Stephens / Denise Byrd
CAPTURE D’ECRANS : Judi Mair
ILLUSTRATIONS : Lucia
IMAGE DU TITRE : MaryD
AFFICHE DE L’EPISODE:Linda (Calli)

 

TRADUCTION : Fryda

 

 

 

LE BONHEUR EST DANS LE PRET

 

Acte 3

 

 

 

 

OUVERTURE EN FONDU :

 

INT. PRISION DU PRINCE (PRISON) - NUIT

 

 

 

Il fait sombre à l’intérieur. On entend beaucoup de bruit dehors. Des voix d’hommes. Le bruit de chaînes. Des torches.

 

LES VOIX

Jetez-les en prision !

Qu’elles souffrent ! !

 

La porte s’ouvre et deux personnes sont jetées à l’intérieur. La porte se referme dans un grand bruit. La foule acclame joyeusement à l’extérieur.

 

LES VOIX

(suite)

Voleuses ! Subissez votre châtiment ! ! !

 

Un bref silence s’ensuit.

 

GABRIELLE

(crachant quelque chose)

Tu vas bien ?

 

On entend le bruit d’une flèche qu’on retire de quelque chose qui s’avère fort heureusement ne pas être de la chair.

 

XENA

Je ne me suis jamais sentie mieux. Et toi ?

 

 

Gabrielle se lève et tâte dans l’obscurité. Elle trouve une chandelle.

 

GABRIELLE

Tu as ta pierre à feu ?

 

Xena se lève et tâte dans l’obscurité. Elle trouve Gabrielle. Elle l’attire dans une étreinte et l’embrasse passionnément. Un moment plus tard, la chandelle s’allume spontanément près d’elles.

 

XENA

(sourire narquois)

Qu’est-ce que tu penses de ça ?

 

GABRIELLE

Je ne suis pas sûre.

On peut réessayer ?

 

Elle sourit et regarde autour d’elle.

 

GABRIELLE

(suite)

Ce n’est pas comme si on voulait revoir l’intérieur d’une autre prison. Toujours les mêmes murs, les mêmes vieux barreaux, les mêmes vieux…

 

 

Gabrielle a pris la chandelle et marche en rond. Elle et Xena examinent ce qui les entoure.

 

XENA

Mêmes vieux lits douillets et tapis sur le sol ?

 

L’intérieur de la ‘prision’ ressemble plutôt à une chambre dans une très bonne auberge. On voit un lit à baldaquin d’un côté, et un plateau de bonnes choses de l’autre. Les fenêtres sont pourvues de barreaux mais on voit des tapis moelleux sur le sol et des rideaux à fleurs cachent ces mêmes barreaux.

 

Xena va vers la table et inspecte le plateau.

 

XENA

(suite)

Des feuilles de vignes farcies. Mm.

 

Xena prend une des feuilles et l’emporte avec elle vers le lit. Elle se laisse tomber dessus puis s’allonge. Gabrielle s’avance et jette un œil par la fenêtre. Les cris explosent immédiatement.

 

LES VOIX

Souffrance ! Souffrance ! Souffrance !

 

Gabrielle se met hors de vue. Les cris cessent. Elle repasse la tête par la fenêtre.

 

LES VOIX

(suite)

Voleuse ! Que la colère des dieux soit sur toi. Voleuse !

 

Gabrielle se recule. Les voix s’arrêtent.

 

GABRIELLE

On dirait qu’on ne sortira pas de ce côté.

(une pause, elle regarde Xena)

Alors quel est le plan maintenant ?

 

Xena se lèche les doigts.

 

XENA

Le plan c’est que tu vas prendre ce plateau, et venir mettre tes fesses de barde sur ce lit.

 

GABRIELLE

Xena. Il faut qu’on sorte d’ici.

 

Xena regarde autour d’elle.

 

XENA

Pourquoi ? Tu connais un meilleur endroit pour passer la nuit ? On a dormi par terre ces trois dernières semaines.

 

Gabrielle lance un regard à Xena.

 

 

XENA

(suite)

(d’une voix amusée)

Enfin, J’ai dormi sur le sol.

 

Gabrielle abandonne. Elle va vers la table, évitant soigneusement la fenêtre, et prend le plateau de feuilles de vigne. Elle prend aussi une bouteille de vin tout à côté. Elle apporte le tout vers le lit et le pose sur la table en bois près du coude de Xena. Elle grimpe par-dessus Xena pour monter sur le lit.

 

GABRIELLE

Xena, est-ce que tout ce truc n’est pas un petit peu étrange ?

 

XENA

Quoi ?

 

GABRIELLE

Ça. Cette… prison.

Ces gens. Ces taxes.

 

Xena retire studieusement l’étiquette de taxe du sein de Gabrielle.

 

XENA

Combien valait celui-ci ?

 

GABRIELLE

(distraitement)

Dix dinars.

 

XENA

C’est loin du compte.

 

GABRIELLE

Quoi ?

 

Xena tapote les coussins et pose Gabrielle dessus. Elle prend une feuille de vigne du plateau et la met dans la bouche de Gabrielle.

 

XENA

Demain, on mettra la main sur ce prince et on arrangera tout ça. Jusque là, profite du moment.

 

Gabrielle se penche en avant et embrasse Xena. Celle-ci répond. Gabrielle embrasse Xena à nouveau puis cesse brusquement.

 

GABRIELLE

Et s’ils nous regardaient ?

 

Xena tend le cou et regarde par-dessus l’épaule de Gabrielle.

 

XENA

Soit ils apprendront quelque chose, soit ça les rendra sourd.

Viens par ici.

 

 

 

FONDU SUR :

 

EXT. PRISON DU PRINCE – MATIN

 

 

 

Trois hommes sont assis à l’extérieur du donjon, et portent des bandages sur les yeux. Ils ont l’air accablés. Une légion de gardes encercle la prison, et ils sont très bien armés.

Les portes artisanales autour des grandes maisons grincent en s’ouvrant et un autre groupe de gardes fait son apparition. Ils se dirigent vers la prison.

Alors que le groupe de gardes s’approche, les soldats qui se tiennent autour de la prison reculent leur ouvrant un espace.

Les gardes s’arrêtent devant la maison. Le premier rang s’écarte et un homme s’avance entre eux. Une petite femme plantureuse portant un parchemin et une plume le suit.

Il est vêtu de soie, et porte une courte cape. C’est le Prince. Il est un peu mince, avec un air chétif, des cheveux bruns à hauteur d’épaules. Il est également petit de taille.

 

LE PRINCE XERXES

Prisonnières ! Tremblez !

Car je suis ici pour vous juger !

 

Le calme règne quand il s’arrête de parler. Les gardes se regardent. Le prince s’éclaircit la voix.

 

LE PRINCE XERXES

(suite)

J’AI DIT… PRISONNIERES…

 

Xena apparaît à la fenêtre. Elle agrippe les barreaux et regarde au-dehors.

 

XENA

On t’a entendu.

 

Gabrielle rejoint Xena, en ajustant une bretelle sur son haut.

 

GABRIELLE

Tu es justement celui à qui on voulait parler.

 

Le prince marche d’un air affecté vers la fenêtre. Il remue une cravache vers Gabrielle.

 

LE PRINCE XERXES

Je parle. Tu écoutes !

 

XENA

Attends une minute…

 

Le prince frappe les barreaux de sa cravache et touche les doigts de Xena.

 

LE PRINCE XERXES

Pff !! Pff ! Silence, Voleuse !

 

Xena lance un regard noir au prince et s’apprête à se lancer en avant. Gabrielle attrape son bras et fait un geste d’apaisement signifiant ‘laisse-moi m’occuper de ça’.

 

GABRIELLE

Excuse-moi…

 

Le prince frappe à nouveau les barreaux. Gabrielle saute en arrière.

 

LE PRINCE XERXES

SILENCE !

(une pause, il les regarde)

Vous avez été prises à voler mon percepteur. Cinq ans de prison.

Bonne journée.

 

Le prince se retourne et repart d’un air affecté vers les gardes qui se sont resserrés autour de lui. La scribe gribouille sur son parchemin, le bout de la langue tiré par concentration.

 

XENA

Hé ! Attends une minute !

Tu ne peux pas nous garder ici cinq ans !

 

Le prince passe la tête entre deux soldats.

 

LE PRINCE XERXES

Non ?

(une pause)

Tu as raison.

Dix ans pour ton impertinence.

 

Les gardes partent au pas avec le prince. Xena et Gabrielle échangent des regards.

 

XENA

Ça a bien marché, hein ?

(en ricanant)

Tu parles.

 

Gabrielle examine les barreaux. Elle pousse son doigt contre l’un d’eux. Il bouge, tenu en place par ce qui apparaît être de la boue séchée.

 

GABRIELLE

Je ne pense pas qu’on ait beaucoup à s’inquiéter.

 

La scribe est restée à l’arrière. Elle va vers la fenêtre et étudie Xena et Gabrielle.

 

LA SCRIBE

J’ai besoin d’informations de votre part.

 

XENA

Comme quoi ?

 

LA SCRIBE

Qui vous êtes, d’où vous venez, quelles sont vos couleurs préférées… pour l’autobiographie du Prince.

 

GABRIELLE

C’est ça que tu écris ?

 

LA SCRIBE

Mais oui !

 

Gabrielle disparaît de la fenêtre. Elle va vers la porte et l’ouvre. Celle-ci s’ouvre facilement.

 

GABRIELLE

Pourquoi tu n’entres pas t’asseoir ?

 

LA SCRIBE

Comme c’est gentil ! Merci bien !

 

La scribe entre. Gabrielle regarde les soldats dehors qui se tiennent au garde-à-vous. Secouant la tête, elle referme la porte.

 

 

 

ENCHAINE SUR :

 

EXT. PRISON DU PRINCE - MATIN

 

 

 

Thérésa et Pélénius se faufilent vers le donjon.

 

PELENIUS

On n’arrivera jamais à passer, ma choupinette ! Regarde ! Les gardes !

 

THERESA

Mais petit bonbon au miel, il le faut !

On ne peut pas les laisser dedans comme ça !

 

Ils se cachent derrière un baril et jettent un coup d’œil par-dessus. Les gardes entourent le donjon, l’air flegmatique, arme au poing. Pélénius sort de derrière le baril et rampe en avant, en regardant d’un côté, puis de l’autre vers la prison. Il revient en rampant.

 

PELENIUS

Petit pain en sucre, je crois bien que j’ai un plan !

 

THERESA

Je le savais ! Mon héros !

 

Thérésa et Pélénius rampent pour contourner la prison, hors de vue.

 

 

 

ENCHAINE SUR :

 

INT. PRISON DU PRINCE – JOUR

 

 

 

Xena est affalée sur le lit, une expression austère sur le visage. Gabrielle est assise sur le bord du lit, face à leur visiteuse. La scribe est assise sur une chaise et écrit.

 

LA SCRIBE

Tu peux me redire ça ?

Pota… quoi ?

 

Xena se redresse.

 

XENA

Et si tu nous disais d’abord quelque chose.

 

GABRIELLE

Xena…

 

La scribe regarde Xena.

 

XENA

Pourquoi est-ce que le prince fait ça ?

Prendre cette ville. Harceler ces gens à n’en plus finir. Il est cinglé ?

 

LA SCRIBE

(prenant une pose noble)

On dit que la terre n’a nulle colère telle celle d’un homme trahi ! Le Prince, sa majesté, se venge d’un grand mal qui lui a été fait.

 

Xena et Gabrielle échangent des regards.

 

XENA ET GABRIELLE

Vraiment ?

 

LA SCRIBE

(baissant la voix)

Vous voulez l’entendre ?

 

XENA ET GABRIELLE

Absolument. Vas-y.

 

 

 

ENCHAINE SUR :

 

EXT. PRISON DU PRINCE – JOUR

 

 

 

Pélénius et Thérésa sont à plat ventre derrière un buisson. L’arrière de la prison est complètement sans surveillance.

 

THERESA

Mon choupinou, j’ai toute confiance en toi, mais comment allons-nous faire tomber tout ce pan de mur ?

 

PELENIUS

On va juste prendre une prise et tirer, pitchounette.

ça ne prendra qu’un instant.

 

Ils regardent le mur tous les deux.

 

THERESA

Ce ne serait pas plus drôle si nos amis nous aidaient, choupinou ?

On pourrait se casser les ongles !

 

PELENIUS

Bonne idée, chichounette !

Allons chercher tout le monde !

 

Pélénius et Thérésa repartent en rampant.

 

 

 

ENCHAINE SUR :

 

INT. PRISON DU PRINCE – JOUR

 

 

 

La scribe est maintenant allongée sur le lit avec les mains croisées sur l’estomac. Gabrielle est assise d’un côté, à écrire sur le parchemin. Xena fait les cent pas et pose des questions.

 

XENA

Bon, que je comprenne bien :

le prince allait épouser la fille de l’aubergiste ?

 

 

LA SCRIBE

Oui !

 

XENA

Et la fille de l’aubergiste s’est enfuie avec le vigneron, laissant le prince seul à l’autel ?

 

LA SCRIBE

Oui ! ! !

 

GABRIELLE

(marmonnant)

Tch… tch… il faut toujours les surveiller, ces filles d’aubergistes.

 

 

Xena lance un regard à Gabrielle. Celle-ci lui fait un sourire charmeur.

 

LA SCRIBE

Oh oui ! C’était horrible.

Je me suis sentie SI MAL pour le Prince ! Imaginez ça, être abandonné comme ça !

Pour un… un… beurk !

 

 

XENA

Bien.

 

LA SCRIBE

Alors, BIEN SUR il doit se venger !

 

GABRIELLE

Bien sûr.

 

LA SCRIBE

Ce n’est pas vraiment un méchant homme.

 

XENA

Juste vindicatif.

 

 

LA SCRIBE

C’est vrai. Je veux dire… Non ! Non, pas vraiment !

 

ENCHAINE SUR :

 

EXT. PRISON DU PRINCE – JOUR

 

Thérésa, Pélénius et une douzaine d’autres sont réunis à l’arrière du donjon.

 

PELENIUS

Allons-y amis ! La Grande Xena a tout risqué pour nous. Nous le lui devons bien !

 

La foule acclame. Pélénius remue les mains frénétiquement vers eux. Ils se taisent et se couvrent la bouche. Ils longent le mur et s’y agrippent, tirant sur le bois avec des grognements audibles.

 

 

 

ENCHAINE SUR :

 

INT. PRISON DU PRINCE – JOUR

 

 

Gabrielle a fini d’écrire. Elle pose le parchemin.

 

GABRIELLE

Fred, tu penses que tu peux nous avoir une audience avec le prince ?

 

 

Xena lève les yeux au ciel de dégoût, et commence à faire le tour dans le cachot. Elle commence à arracher des petits morceaux de bois.

 

LA SCRIBE

Oh ! Et bien, je ne sais pas…

Pourquoi vous voulez ça ?

 

GABRIELLE

Et bien, peut-être qu’on peut lui parler de ce qu’on fait ici. Tu sais, ce n’est pas vraiment juste de punir toute une ville pour les actions de quelques-uns.

 

LA SCRIBE

Et bien, il est plutôt occupé…

 

Gabrielle regarde Xena du coin de l’œil.

 

GABRIELLE

Je parie qu’il aime beaucoup cette prison, non ?

 

LA SCRIBE

Oh ! Oui ! Il en est très fier !

 

Gabrielle montre Xena et murmure.

 

GABRIELLE

Si tu ne veux pas lui parler de nous, il risque de ne plus en rester grand-chose.

 

La scribe regarde, se relève et court vers la porte. Elle sort et la ferme derrière elle.

 

XENA

Donne-moi une seule raison de ne pas sortir d’ici pour botter les fesses de tout le monde.

 

GABRIELLE

Si on peut lui parler de ça, on va l’aider ; on va aider ces gens, et on sortira d’ici sans bleus. Pour changer.

 

XENA

(intriguée)

Et ? Il est où le plaisir là-dedans ?

 

 

Gabrielle soupire. Xena s’avance à grands pas lents et met le doigt sous le menton de Gabrielle, le levant avant de la regarder.

 

XENA

(suite)

Qu’est-ce que j’y gagne, moi ?

 

ENCHAINE SUR :

 

EXT. PRISON DU PRINCE – JOUR

 

Tous les efforts déployés par la foule ne semblent pas mener loin. Le mur ne bouge pas et ils n’arrivent même pas à en enlever un clou.

 

THERESA

(haletante)

Petit pain en sucre, je ne pense pas que ça marche.

 

PELENIUS

Il faut essayer plus fort !

Si on attrape tous ce …

 

Pélénius montre une poutre à mi-chemin en haut du mur. Elle est au-dessus des têtes des gens.

 

THERESA

Mon minou, on ne peut pas l’atteindre !

 

C’est vrai. Pélénius regarde autour de lui et repère un chariot.

 

PELENIUS

Reste confiante, ma brioche d’amour !

J’ai trouvé une solution !

 

Pélénius court vers le chariot. La foule l’acclame. Thérésa lui fait des signes frénétiques. Ils mettent la main sur leurs bouches et regardent autour d’eux. Apparemment personne ne les a entendus.

 

 

ENCHAINE SUR :

 

INT. PRISON DU PRINCE – JOUR

 

 

Xena est allongée sur le lit, étirée sur un côté comme une panthère, semblant ravie. Gabrielle est assise à la table, les bottes posées dessus, à écrire sur son parchemin.

 

 

GABRIELLE

C’est si facile avec toi.

 

Xena lève un sourcil et sourit d’un air narquois. Un grondement sourd efface le sourire de son visage et les fait sursauter.

 

GABRIELLE

(suite)

Tremblement de terre ? Géant ? Raz-de-Marée ? Des fayots ?

 

XENA

Pire.

 

Xena saute du lit et attrape Gabrielle, la faisant tomber avec elle dans un coin de la pièce. Tout le mur de la prison s’effondre à l’intérieur dans un horrible éparpillement de bois, de hennissement de chevaux, et de cris de plusieurs voix.

 

GABRIELLE

Ah. Les imbéciles.

 

On entend une corne.

 

UNE VOIX DEHORS

Tout le monde se lève pour l’arrivée de sa Majesté royale, le toujours merveilleux, toujours gracieux, toujours fringant, toujours…

(une pause)

Prince Xerxès !

 

Le bruit de pas militaire augmente. Les jacasseries des idiots augmentent aussi. Gabrielle lance un regard horrifié à Xena.

 

GABRIELLE

S’il les attrape, ils vont finir ici avec nous.

 

XENA

AIIEEEEEEEEE!!!!!!!!!

 

 

 

FONDU AU NOIR.

 

FIN DE L’ACTE TROIS

 

 

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Acte troisActe quatreRetour Saison virtuelle 7

 

 

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