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UN COEUR NOBLE2

Page history last edited by PBworks 16 years, 5 months ago

UN COEUR NOBLE

 

 

Par Sky

 

 

 

Première partieDeuxième partie
Troisième partieQuatrième partie
Cinquième partieSixième partie
Septième partieHuitième partie
Neuvième partie

 

 

 

 

Chapitre 4

 

 

 

 

La lune était très haute dans le ciel étoilé ce soir. La petite grelottait pour la deuxième nuit consécutive, laissant couler ses larmes refoulées toute la journée, le soir venu.

 

Une silhouette apparut au loin. Elle ravala ses sanglots.

 

D’abord, elle ne parvint pas à distinguer et à reconnaître cette silhouette, mais le doute fut vite dissipé : c’était Xena, la Grande Conquérante.

 

Surprise, elle reprit son aplomb et se retint de grelotter. Elle soutint alors le regard de Xena.

 

Elles se regardèrent ainsi un long moment.

 

Puis Xena brisa ce silence.

 

« Je t’admire beaucoup tu sais. Tu es courageuse, bien que je pense que cela soit plutôt de la folie, ou de l’inconscience. Tu aurais pu éviter d’en arriver là si tu n’avais pas joué les héroïnes ! ! », soupire Xena.

 

Dans un regard et une voix déterminés, la petite répliqua, au grand bonheur de Xena, un bonheur jouissif d’être enfin confrontée à quelqu’un qui osait lui tenir tête.

 

« Si c’était à refaire je le referais sans hésiter, je n’ai pas peur de la mort. Tout cela n’est pas inutile. Ma mort servira à notre cause…. »

 

Xena lèva ses mains et touche les bleus qui couvraient les jambes de la gamine. Elle les aventure même jusqu’au sommet des cuisses.

 

« Ne me touches pas ! », gronda la petite rebelle.

 

Xena n’ôta pas sa main tout de suite, mais le fit quand même.

 

« Tu sais j’ai réalisé que je ne connaissais même pas ton nom…. » , avoue la guerrière.

 

La petite la regarda avec dégoût et lui cracha au visage, se qui fit sourire Xena après la surprise. Elle s’essuya le visage.

 

« Bien, je crois que tu n’est pas décidé à discuter, je te laisse. Tu diras bonjour à Hadès de ma part ! ! »

 

 

 

Xena tourna les talons et repart, se parlant à elle même.

 

« Tu avais tort Kiaora, j’aurais essayé pourtant. »

 

Pour une raison inconnue elle se retourna, et aperçut une larme le long de la joue de la fille. Elle ne savait pas qu’elle était observée et elle se laissait aller de nouveau.

 

Cette vision toucha quelque chose en Xena, quelque chose de profond, qui réveilla son humanité éteinte en elle depuis si longtemps.

 

Elle retourna à sa chambre, où elle resta éveillée toute la nuit ne parvenant pas à penser à autre chose.

 

 

 

 

Un troisième jour passa, banal et ennuyeux. Elle se surprit à penser à cette gosse chaque seconde. Une obsession !

 

Sa journée se composa de décrets, de condamnation, de traiés avec de riches mercenaires….

 

Vers la fin de la journée, alors qu’elle examina un texte dans son bureau à l’étage, elle se rendit à la fenêtre pour la regarder pour la 100ème fois de la journée.

 

Puis le général Levi vint faire son rapport, au sujet de leur dernier pillage dans le sud.

 

Après une demie heure d’entrevue, il prit congés. Xena interpella alors un garde dans le couloir.

 

« Fais moi apporter du vin et des fruits dans ma chambre, tout de suite…. »

 

Au garde à vous, il acquiesça et claqua les talons. Xena, elle, alla a sa chambre.

 

Pendant ce temps, sur la place, la vie continuait. Les marchands rangaient leurs étales, les femmes s’attelèrent à la cuisine.

 

Au loin, le « clac » régulier du forgeron. Les cheminées commençaient à fumer. Celle du forgeron s’élèvait en colonne….

 

Au milieu de ce froid et de ses allées et venues, la petite, toujours frigorifiée et de plus en plus faible. Elle n’en n'aviat plus pour longtemps, c’était certain.

 

Un garde sortit alors de la taverne de Lorus, près du tanneur. Il avait bien bu et chancelait.

 

Malgré le fait que boire pendant le service était condamné par la Conquérante, et qu’il le savait, il n’avait pas respecté les ordres. Il fut alors intrigué par cette croix. Debout, il la regarda, sourit puis s’en approcha. Il s’arrêta à quelques centimètres d’elle.

 

 

 

Xena entra dans sa chambre et défit sa tunique. Elle passa ses doigts dans ses cheveux. Une mini agitation au dehors. Elle n’y prêta pas attention.

 

 

 

Le garde, lui, lèva sa main et regarda la rebelle. Elle le regarda aussi, inquiète.

 

L’autre main de l’homme était sur la garde de son épée. Il caressa alors la jambe bleuie de la fille.

 

« Arrêtes ! ! », essaia-t-elle de dire, entre deux grelottements.

 

Il l’ignora et remonta sa main plus haut. Elle tenta de bouger pour le faire cesser ses agissements, mais le froid et la douleur l’avaient engourdis. Une larme coula sur sa joue. Il le vit et en rit.

 

« Ne pleures pas petite fille, tu seras bientôt morte, je te fais un cadeau, un peu de chaleur humaine. »

 

 

 

Xena se rendit quand même à sa fenêtre, poussée par le même instinct que la veille quand elle la surpris à pleurer.

 

Elle aperçut alors Panel, le garde. Elle fronça les sourcils. Panel remonta la tunique de la fille, à présent, et se lècha les lèvres.

 

« Y a quoi là dessous ? »

 

Un villageois passa alors près d’eux et il l’interpella.

 

« Laisses la ! La voir sur cette croix ne te suffis donc pas ? »

 

Panel se retourna.

 

« Qu’est-ce que tu veux ? Retournes à ton travail ou je me ferais un plaisir de te corriger. »

 

 

 

L’homme, bien droit le fixa. Panel, retourna à ses occupations malsaines quand l’homme se jetta sur lui. Aussitôt, le villageois se retrouva au sol, le nez en sang. Panel saisit son épée et s’apprêta à le tuer. Une main surgit devant lui.

 

« Arrêtes Panel ! Si la conquérante l’apprend tu auras des ennuis. », prévint-il.

 

« Krykus ? »

 

Ils s’affrontèrent du regard. Panel finit par ranger son épée. Krykus regarda l’homme à terre.

 

« Si je te revois tu es mort ! », menaça Panel.

 

 

 

Xena, de sa chambre, vit toute la scène. Elle fulmina de colère.

 

On frappa à sa porte.

 

« Ce chien ! ! », vocifèrea-t-elle.

 

Silence, on refrappa.

 

« Oui ! ! », hurla-t-elle.

 

Le valet qui entra fut méfiant.

 

"V….votre repas…. », bredouilla-t-il alors.

 

Elle le fixa, il recula.

 

« Fais moi amener Panel ! Dans l’aile Ouest ! »

 

« L’aile…. »

 

Regard noir de Xena.

 

« Oui….oui, bien sûr Conquérante. »

 

Il déguerpit le plus vite possible.

 

 

 

L’aile Ouest ! Un endroit sombre et terrifiant, réputé chambre des tortures….Que pouvait-elle bien lui vouloir ?

 

 

 

 

Chapitre 5

 

 

 

 

Panel frappa à la lourde porte.

 

« Oui », répondit Xena.

 

Xena se tint dos à la porte. Elle était visiblement énervée.

 

« Tu voulais me voir ? », dit-il de façon presque provocante.

 

« C’était quoi ce numéro dehors ? »

 

« Hein ? De quoi tu parles ? »

 

« La rebelle ! Que lui as-tu fais ? »

 

Silence. Elle se retourna et il put voir sa colère prête à exploser.

 

« Mais c’est une rebelle, tu l’as dit toi même ! !Je voulais m’amuser…. »

 

 

 

Son assurance s’était envolée. Sans le voir venir, il se retrouva au sol, se tenant la mâchoire. Elle venait de le frapper à la vitesse de l’éclair.

 

« Mais…. »

 

« Je t’interdis de l’approcher tu m’entends ?…. », hurla-t-elle.

 

Il reprit son aplomb, se frottant toujours la joue.

 

« On dirait que cette garce te plait bien ? »

 

Xena s’avança et lui pressa la gorge avec ses doigts. Il commença alors à suffoquer, et à saigner du nez.

 

Alors c’était donc ça son fameux « pinch » ?

 

Il ne l’avait jamais expérimenté.

 

« Je t’interdis de la toucher porc ! ! Tout comme je t’interdis de boire pendant le service ! »

 

Il tremblait pour sa vie.

 

« Oui je le promets ! »

 

Elle le lâcha et il recula sur les mains, vautré au sol.

 

« Relèves toi porc ! ! »

 

Elle lui assèna alors un coup dans les côtes. Il se relèva et exécuta une douloureuse révérence.

 

« Dégages de ma vue ! »

 

Il se retourna et courut à la porte.

 

Tranquillement, Xena lança une dague dans son dos. Il s’écroula en avant.

 

Elle se dirigea vers le fond de la salle.

 

« Mets ce chien dehors et nettoies ma dague », ordonna-t-elle à l’homme présent dans la pièce, dans la pénombre.

 

« Oui Conquérante ! »

 

Xena disaparut dans la nuit.

 

 

 

 

La nuit venue, la Conquérante descendit les escaliers et se rendit dehors. Dans ses mains, le chakram.

 

Elle s’avança vers la croix d’où émanaient des plaintes. La petite était épuisée, assoifée et elle divaguait.

 

Le coma était proche pour elle. Une question d’heures sans doute.

 

Xena se dressa devant elle.

 

« Maman, c’est toi ? », demanda la petite.

 

Silence.

 

« Tu es venue me chercher ? »

 

Elle s’adressait à Xena, les yeux gonflés, noyés de douleur et de fatigue.

 

« Pauvre gosse ! Tu es si jeune. Je suis vraiment désolée. »

 

Elle saisit son chakram, et avec, elle rompit les liens qui enserraient les poignets et les chevilles de la martyre.

 

« Maman, c’est moi c’est Gabrielle ! ! On rentre à la maison ? «

 

« Gabrielle ? C’est très joli ça, » sourit Xena.

 

Elle portait à présent la petite dans ses bras.

 

« C’est fini maintenant. », dit Xena d’une voix douce.

 

 

 

 

Elle entra dans sa chambre et la déposasur le lit. Elle lui caressale front.

 

« Tu es vraiment très jolie…. »

 

Elle sortitlors la tête dans le couloir et appella un garde.

 

« Vas me chercher Kiaora ! »

 

« A cette heure-ci ? », il s’étonna.

 

« Tu discutes les ordres ? »

 

Il fila chercher la nourrice.

 

Xena retourna dans sa chambre en attendant la femme.

 

Elle fouilla dans sa pendrie, quand un sourire apparu sur son visage.

 

« Ah la voilà ! »

 

Elle alla jusqu’au lit où elle enroula Gabrielle dans un grande couverture en laine.

 

La cheminée flambait et le feu crépitait.

 

Xena se tenait près de Gabrielle quand Kiaora, endormie, entra.

 

« Xena, que veux-tu à cette heure-ci ? Tu ne dors donc jamais ? »

 

Elle s’arrêta net en découvrant la petite sur le lit.

 

« Mais, mais que fait-elle ici ? »

 

Xena la regarda.

 

« Je t’en parlerais plus tard. Je veux que tu ailles me chercher un bol de soupe. Je ne tiens pas à ce qu’elle reste seule ici. »

 

Kiaora, surprise, arbora un petit sourire.

 

« Kiaora, il y a un problème ? »

 

Kiaora sorti de ses songes.

 

« Non, non, aucun problème. »

 

 

 

Xena reconcentra son attention sur sa prisonnière. Elle l’admira, lui caressant les cheveux et les joues. La petite était inconsciente.

 

Kiaora réapparut rapidement.

 

Elle rejoignit Xena près du lit. Sans lever la tête, Xena, s’adressa à elle.

 

« Elle s’appelle Gabrielle. Tu as raison, c’est vrai qu’elle ressemble à Lyceus…. »

 

Kiaora posa sa main sur son épaule.

 

« Tu as bien fait Xena….Je suis si fière de toi . »

 

Silence.

 

« Et ta mère et tes frères aussi…. »

 

Xena relèva les yeux et Kiaora put y entrevoir la honte et la peine.

 

« J’ai si honte Kiaora. Quel sorte de monstre suis-je devenue ? »

 

Elle lui caressa la joue pour l’apaiser.

 

« Le plus important c’est que tu t’en rendes compte et que tu veuilles changer. »

 

« Je ne suis pas sûre de la vouloir , ni de le pouvoir. Je …. »

 

 

 

Kiaora sourit alors devant cet aveu.

 

« Tu as une chance de changer….saisis la ! »

 

Elle regarda la Conquérante.

 

« Je vais essayer….je crois qu’il est temps…. »

 

Un sourire réciproque.

 

 

 

 

 

Chapitre 6

 

 

 

 

 

Xena se retourna vers Gabrielle.

 

« Il faut lui donner cette soupe et la réchauffer, elle est gelée…. »

 

Kiaora ne réagit pas, encore sous le choc de la décision de Xena.

 

« Kiaora ? »

 

« Oui, bien sûr…. », dit-elle en sortant de ses songes.

 

Xena posa sa main sur l’épaule de Gabrielle. Elle la fixa puis passa ses doigts sous les fines bretelles de ce qui lui servait de chemise. Elle lui ôta doucement ce fin tissu gelé et humide.

 

Elle en apprécia chaque seconde.

 

Gabrielle était à présent nue. Xena observa son corps magnifique, doré sous l ‘effet des bougies.

 

« Tu peux m’aider ? », demanda Xena à sa nourrice.

 

Elles enroulèrent alors Gabrielle dans une couverture. Xena emporta son lourd fardeau, suivie par la petite bonne femme.

 

« Où va-t-on ? »

 

Xena attendit que la femme lui ouvre la porte.

 

« J’ai fait préparer un bain chaud. »

 

Un sourire.

 

 

 

Arrivée à la salle de bains, elles plongèrent Gabrielle dans l’eau fumante et parfumée.

 

Xena s’appliqua à un massage énergique pour stimuler les nerfs et la sang. Puis, elles sortèrent la jeune fille de l’eau et la déposèrent doucement sur la table de massage.

 

Xena sortit alors un pot de pommade, avec lequel elle s’enduisit les doigts et commença à enduire Gabrielle.

 

 

 

Xena souvoura ce moment. Elle avait une peau si douce et si jeune….

 

 

 

Elles drapèrent enfin la rebelle d’une lourde tunique et l’allongèrent sur le lit de Xena, après être revenues dans la chambre. La soupe était maintenue au chaud dans l’âtre du foyer.

 

« Cette pommade est magique…. C’est en Chine que je l’ai eue…. », commença Xena.

 

« Lao Ma ! ! », termina la nourrice.

 

« Dans quelques minutes elle sera totalement réchauffée. »

 

 

 

Xena regarda par la fenêtre quand,

 

« Xena, elle se réveille…. » La soupe était maintenue au chaud dans l’âtre du foyer.

 

 

 

Kiaora posa sa main sur la joue de Gabrielle, et lui parla doucement.

 

« Bonjour petite fille ! »

 

Elle ouvrit alors péniblement ses yeux gonflés et cernés. La femme lui soulèva la tête et Xena lui ajusta un oreiller.

 

« Tu as faim ? « , demanda la nourrice.

 

La petite hocha la tête.

 

« J’ai froid…. »

 

« Ca passera dans quelques minutes », ajouta Xena d’un ton froid.

 

Gabrielle ne l’avait pas encore vue. Xena s’avança par derrière et lui tendit un bol de soupe.

 

Devant la vision de Xena, elle ne put réprimer la surprise et recula en arrière.

 

Xena ne montra aucun sentiment sur son visage.

 

« Je vais partir, je crois qu’il est encore trop tôt…. Et puis j’ai du travail qui m’attends ! »

 

 

 

La guerrière tourna les talons.

 

« Préviens moi quand vous aurez fini ! »

 

« Oui Xena ! », répondit Kiaora.

 

 

 

 

Maintenant que Xena était partie, Gabrielle se détendit peu à peu. Une voix la sortit de ses pensées.

 

« Ca va ? »

 

« Oui, je crois…. »

 

Kiaora approcha le bol de soupe.

 

« Je paris que tu dois avoir faim ? », dit elle dans un sourire.

 

En voyant la femme porter la cuillère à sa bouche Gabrielle voulu protester, mais se ravisa en regardant ses poignets meurtris et bleuis.

 

« C’est bon ? »

 

« Ca fait un bien fou…. », répondit la jeune fille en serrant fort les yeux.

 

Le repas se poursuivit dans le silence, un silence qui continua même au delà de la soupe.

 

Puis la porte s’ouvrit.

 

« Ca y est vous avez fini ? J’en peux plus d’attendre dehors comme ça, je vais devenir folle ! ! », avoua la Conquérante.

 

 

 

Kiaora se lèva et rejoignit Xena, lui posant la main sur l’épaule. Un hochement complice de tête.

 

Xena prit des bouts de lin tandis que Kiaora retourna vers Gabrielle. Xena s’avança elle aussi, dangereusement d’après la jeune fille.

 

Un regard entre Xena et la nourrice.

 

« Prête ? », demanda Xena.

 

« Oui ! »

 

Gabrielle écarquilla les yeux.

 

« Quoi ? Qu’est-ce que vous allez faire….ne vous approchez pas…. »

 

« Ce na sera pas agréable mais ce ne sera pas long….. », répondit froidement Xena.

 

Gabrielle paniqua.

 

« Quoi ? Non laissez moi tranquille, Kiaora, je…. »

 

« Ne t’en fais pas petite fille…. »

 

Les deux femmes prirent place. Xena aux pieds, Kiaora à la tête.

 

« Laissez moi, non »

 

Le courage que Gabrielle avait montré ces derniers jours ne semblait plus qu’un lointain souvenir.

 

Xena pressa alors dans un mouvement fluide et très rapide les jambes meurtries. Le visage de Gabrielle laissa alors place à la surprise.

 

« J’ai, j’ai plus mal ! ! »

 

« C’est normal, j’ai bloqué le sang qui irrigue tes jambes pour les insensibiliser….maintenant je vais remettre les os en place. »

 

Xena examina rapidement les jambes.

 

« Prête ? »

 

« Oui, allons-y ! »

 

Dans un mouvement rapide et précis, les os reprirent leur place naturelle, le tout dans un craquement effroyable.

 

« Ca y est ! »

 

Un dernier craquement appuya sa réponse.

 

« Maintenant je vais débloquer le sang de tes jambes. Tu vas avoir un peu mal, tu es prête ? »

 

Avant que Gabrielle ne puisse répondre, Xena s’exécuta.

 

La petite hurla de douleur et Kiaora l’apaisa immédiatement.

 

Xena posa le linge en lin et conclu,

 

« Il ne reste plus qu’à attendre. »

 

Elle sortit de la pièce et dans le couloir croise un soldat qui semblait curieux des cris qu’il venait d’entendre.

 

« Tout va bien Conquérante ? », osa-t-il demander.

 

« Les rebelles ne sont plus aussi résistants qu’avant…. », dit-elle dans un sourire sadique.

 

Tous deux sourièrent et Xena partit.

 

 

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