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POUR L'AMOUR DE LA CONQUERANTE1

Page history last edited by PBworks 16 years, 5 months ago

JE NE TE QUITTERAI JAMAIS

 

 

Par Xengab

 

 

 

Première partieDeuxième partie
Troisième partieQuatrième partie
Cinquième partieSixième partie
Septième partieHuitième partie
Neuvième partieDixième partie

 

 

 

 

Pour l’amour de la conquérante.

 

 

 

Avertissement : Uber Xena et Gabrielle

 

Violence : Ben oui, c’est Xena la destructrice des nations.

 

Subtext : heu…oui Xena aime Gabrielle et Gabrielle est folle de Xena alors peux pas faire autrement si cela vous choque passez votre chemin. Du sexe il y en aura mais pas encore.

 

Remerciement : spécial à Kaktus qui a la gentillesse d’héberger mes essais. Et à toutes les lectrices et visiteuses de ce merveilleux site.

 

Résumé : Gabrielle est capturée et livrée en cadeau à la Conquérante. Elle apprendra petit à petit à apprivoiser les barrières que s’est érigées Xena autour d’elle.

 

Xengab : tsouzghi@yahoo.fr

 

 

 

 

 

 

Gabrielle et Lila se promenaient dans les bois, leur mère leur avait demandé de cueillir des fraises pour leur préparer une bonne tarte. Elles parlaient et riaient tout en choisissant les fruits les plus mûrs. Quand soudain, quatre hommes bondirent sur elles. Elles furent, en un clin d’œil attachées et bâillonnées puis jetées à l’arrière d’une carriole et recouvertes de foin par leurs bourreaux. Elles étaient terrorisées, car elles savaient qu’elles ne reverraient plus jamais leur famille, d’autres filles avaient été enlevées avant elles et plus jamais personne n’avait entendu parler d’elles. Gabrielle pensa à sa mère, à son père et à son fiancé qui seraient bientôt morts d’inquiétude, et surtout de chagrin quand ils se rendront compte qu’ils ne les reverront plus. Elle versa de chaudes larmes sur son sort et celui de sa sœur.

Les deux sœurs comprirent que leurs bourreaux s’étaient arrêtés car elles cessèrent d’être ballottées comme des sacs de patates. Elles les entendirent s’affairer autour de la carriole. Puis ils saluèrent bruyamment un nouveau venu.

 

- Alors les gars qu’est ce que vous avez pour moi.

 

- Eh ! on a deux petites merveilles pour toi.

 

- Je veux d’abord voir la marchandise.

 

- Bien sur ! Tu ne seras pas déçu.

 

Lila et Gabrielle ne se firent plus d’illusions elles avaient compris elles allaient être vendues à un marchand d’esclaves. Elles pleuraient à chaudes larmes lorsqu’elles furent brutalement tirées de dessous le foin. Elles purent enfin voir les visages de leurs kidnappeurs. Ils avaient des faces patibulaires les cheveux gras et plaqués sur leurs joues crasseuses, sauf celui qui semblait être le vendeur d’esclaves et l’acheteur en même temps, il était plus élégant et ses habits étaient propres, mais surtout ils ne souriait pas bêtement alors que les autres montraient tous les quatre leur chicots noirs. Le vendeur d’esclaves s’avança et détailla les deux jeunes femmes. Il les tripota longuement. Puis posa la question qui fit frémir les deux captives.

 

- Sont – elles vierges ?

 

- Je n’en sais rien, répondit celui qui semblait être le chef de la bande, mais nous ne les avons pas touchées.

 

- Déshabillez – les !

 

Mortes de honte Gabrielle et Lila furent obligées de se laisser faire, elles eurent la nausée quand elles virent l’homme se lécher un doigt et quand durement il s’immisça dans leur intimité, des larmes de rages, d’impuissance et d’humiliation coulèrent de leurs yeux fatigués.

 

- Bien, je vous donne, 50 dinars pour chacune, cela fera 100 dinars pas un de plus.

 

- Marché conclu, dit le leader en montrant ses dents gâtées, il s’imaginait déjà la quantité de vin et de femmes qu’ils allaient pouvoir se payer.

- Alors les voila, il tendit une bourse qui lui fut presque arrachée des mains, il rit sous cape, quelle bande d’ignorants railla-t-il, car il venait d’avoir deux femme pour le prix d’une, et quelle femmes, il se dit que la blonde rousse ferait une parfaite esclave pour la conquérante, celle –ci aimait les belles jeunes femmes, ce n’était un secret pour personne, il était sûr d’en tirer un bon prix. Quant à l’autre il la vendra sur la place du marché après avoir profité de ses charmes ses hommes et lui. Il siffla ceux – ci qui sortirent de nulle part.

 

- Allez les gars nous allons à Corinthe vendre ces deux filles, La blonde sera pour la conquérante, donc personne n’y touche, par contre l’autre va nous divertir au camp ce soir, allez en route portez –les à la carriole.

 

Et encore une fois elles furent jetées dans une charrette à la différence du matin, là, elles savaient ce qui les attendait. Gabrielle souffrait pour sa sœur qui avait un regard empli d’horreur. Son sort lui importait peu pour le moment, pourtant elle allait être vendue à l’être le plus monstrueux le plus sanguinaire que la terre ait jamais connu. Elle avait surtout peur que ces hommes soient trop brutaux avec sa fragile jeune sœur. Elle les entendait boire, manger et discuter bruyamment depuis qu’ils avaient installé leur camp. Ils avaient attaché les deux femmes aux roues de la carriole.

Enfin rassasiés ils se tournèrent vers Lila en lui lançant des regards vicieux et lubriques. Lila terrorisée se vit détachée de la roue et traînée vers le feu. Là, ses vêtements lui furent arrachés brusquement sous les rires et les paroles obscènes des hommes. Gabrielle n’oubliera jamais les cris que poussait sa sœur pendant que les hommes se relayaient sur elle toute la nuit, elle savait qu’elle allait faire des cauchemars toute sa vie. Quand ils eurent finis ils la ramenèrent près de sa sœur qui pleurait toutes les larmes de son corps. Pendant toute la durée du voyage Lila ne connut aucun répit, tous les soirs elle était prise par des hommes avinés et bestiaux.

Ils arrivèrent enfin à Corinthe où les deux sœurs allaient être séparées pour toujours. Gabrielle cria et supplia ses bourreaux :

 

- Je vous en prie laissez moi lui dire au revoir, c’est ma sœur et je sais qu’on ne se reverra plus jamais.

 

- Fais vite, je suis pressé, nous devons aller voir la conquérante et mieux vaut arriver avant le déjeuner.

 

- Merci, ne put que répondre Gabrielle.

 

- Gabrielle, murmura Lila en serrant tant bien que mal sa sœur dans ses bras, J’ai tellement peur pour toi, tu vas être vendue à la femme la plus cruelle que le monde n’ait jamais connu. Qui sait ce qu’elle va faire de toi.

 

- Ne t’en fais pas pour moi Lila, ce n’est qu’une femme.

 

- C’est la réplique parfaite du minotaure tu veux dire, un monstre sans cœur tu te rappelles des histoires que nous contait ces gens de Corinthe.

- Lila, Gabrielle sourit tristement elle étreignit longuement sa sœur en pleurant avant que le marchand ne la tire par le bras, je t’aime Lila cria-t-elle de loin.

- Moi aussi je t’aime Gabrielle, parvint à répondre sa jeune sœur avant qu’elle ne soit elle aussi brutalement emmenée par le reste des hommes.

Gabrielle attendait dans la salle du trône de la souveraine, elle s’attendait à y trouver le luxe dont parlaient certains voyageurs qui s’arrêtaient à l’auberge où elle avait l’habitude de raconter des histoires pour quelques dinars, mais pas à tout cet étalage de magnificences, de faste et de richesses. Elle sentit une pression à l’arrière de ses genoux qui la fit tomber sur ceux-ci, elle comprit à la tension qu’elle ressentit que la destructrice des nations venait de pénétrer dans l’imposante salle, en effet celle-ci tourna autour de la jeune fille telle un vautour autour de sa proie.

 

Lorsqu’elle s’avança vers Gabrielle et qu’elle lui remonta de ses longs doigts le menton pour la voir, Gabrielle en eut le souffle coupé, elle n’avait jamais vu créature plus belle que cette femme qui se dressait dans toute sa splendeur devant elle. La conquérante était plus que belle elle était divinement belle, splendide, d’une beauté époustouflante. Comment une femme aussi cruelle était –elle aussi parfaite, se demandait la jeune fille, mais lorsqu’elle rencontra son regard elle faillit reculer, il était plus glacial que l’hiver neigeux de Poteidaia et aussi bleu que le ciel d’été

 

- Alors combien, en demandes- tu ? demanda la destructrice des Nation qui était charmée par cette jeune paysanne aux magnifiques yeux verts.

- 300 dinars, seigneur, elle m’en a coûté 250.

- Menteur, marmonna Gabrielle, tu ne m’as payée que 50 dinars.

- Alors comme ça tu voulais me rouler ? Susurra la conquérante à son oreille, il ne l’avait senti bouger que lorsqu’il sentit son bras puissant lui encercler la gorge et une dague prête à l’emploi qui lui piquait le cou. L’ouie aiguisée de la conquérante lui avait permis d’entendre Gabrielle, amusée plus qu’en colère elle voulut donner une leçon à cet escroc et voulait que la ravissante jeune fille y participe. Ainsi il n’a payé que 50 dinars pour t’avoir ; dis –moi esclave, que suggères –tu pour son châtiment, Moi je ne réfléchis jamais d’habitude c’est la mort mais je suis de bonne humeur aujourd’hui, alors ?

- Heu… Je… Gabrielle ne s’attendait certainement pas à ça, ainsi la conquérante pouvait se montrer d’humeur joueuse, elle en fut ravie et trouva vite une idée. Elle adressa à la souveraine un sourire espiègle et dit à haute voix en s’adressant à l’homme qui étouffait, je crois que tu devrais m’offrir à la conquérante pour laver l’affront que tu viens de lui faire en essayant de l’escroquer.

- Elle est à vous majesté je suis ravi de vous l’offrir, réussit-il à dire avant d’être relâché.

- Merci, j’accepte ce beau cadeau, elle repoussa l’homme loin d’elle, et ne sachant pas pourquoi elle était contente de ne pas avoir payé pour la jeune fille, ainsi elle ne sera pas vraiment une esclave, elle s’admonesta sévèrement, elle s’en voulait d’avoir joué avec cette paysanne qu’elle ne connaissait même pas. Aliénora ! cria- t-elle à une guerrière qui était restée tapie dans l’ombre durant tout l’échange. Mène la à Sébora et demande lui de lui donner un bain et des vêtements ensuite tu la logeras dans une chambre près de la tienne. La colère l’avait saisie sans crier gare et elle s’en voulait mortellement d’avoir joué et de s’être laissée aller un court instant.

Aliénora, le lieutenant de Xena sortit de l’ombre et entraîna Gabrielle avec elle. Xena ne voulait pas se l’avouer mais la jeune paysanne lui avait fait une forte impression. Elle était si jolie et chose étrange, elle n’avait pas tremblé devant son regard qui glaçait le sang des plus hardis. Elle avait même osé contredire le marchand d’esclaves alors que tous ceux qui l’approchaient restaient muets tétanisés par la peur qu’elle leur inspirait. Certes la jeune fille avait juste marmonné, mais c’était quand même courageux de sa part. Elle se dit que cette fillette allait apporter un peu de chaleur dans l’univers gelé qui était le sien. Etrangement elle lui rappelait son jeune frère Lycéus. Xena secoua la tête tristement mais se reprit vite pour se replonger dans les dossiers d’état. Mais elle ne put se concentrer longtemps car un beau regard vert vint sans cesse la distraire.

Aliénora sourit en entraînant Gabrielle à sa suite. Elle avait pu voir une lueur d’intérêt dans le regard de la conquérante, mais un aussi du désir pour cette jeune jouvencelle qui ne manquait pas de charme du reste. Elle lui rappelait Aléna, qui était aussi blonde et tendre. Elle se dit que la suite valait son pesant d’or. Elle était heureuse que la conquérante baisse enfin sa garde ne serait – ce qu’un court instant. Certes Dagnine était souvent invité dans le lit Royal, mais elle soupçonnait Xena d’assouvir uniquement son appétit sexuel avec le soldat. Elle aimait sincèrement la conquérante. Lorsqu’elle s’était enrôlée dans son armée en tant que simple soldat, elle ne savait pas qu’elle allait devenir un jour et aussi vite son bras droit, son amie et sa confidente. Bien que la souveraine ne se confiait que rarement, elle avait tout de suite vu le potentiel de guerrière d’Aliénora et avait placé sa confiance en elle.

Aliénora s’était vite distinguée par sa bravoure et sa force au combat. Xena avait rapidement remarqué cette jeune femme qui se battait mieux que la plupart des hommes de son armée. Elle l’avait vite élevé, à la fin d’une bataille remportée avec les honneurs, au rang de commandant d’un contingent d’abord puis de toute son armée. Xena ne fut jamais déçue par cette vaillante guerrière qui savait mener une armée d’une main de maître. Les pensées d’Aliénora furent interrompues par une voix timide qui demandait :

 

- Est – ce que vous savez ce que la conquérante va faire de moi ?

 

- Je ne sais pas, répondit sincèrement le lieutenant, mais rassure – toi elle te loge près de ses sujets les plus distingués, donc tu n’as pas à t’inquiéter.

- J’ai entendu dire qu’elle crucifiait beaucoup de gens et qu’elle pouvait tuer quelqu’un pour une simple parole en l’air, elle s’était enhardie à poser ces questions car la jeune femme lui paraissait bonne et digne de confiance.

- Ce n’est pas faux.

- Vous savez pourquoi elle est si dure, elle ne s’avouait pas encore que la conquérante l’intéressait déjà au plus haut point et qu’elle voulait en savoir un maximum sur elle.

- De grandes souffrances et de hautes trahisons dans sa jeunesse.

- Ah alors je peux la comprendre, c’est dommage car elle est si belle… Elle se reprit en rougissant violemment.

- Oui bon je crois qu’on va arrêter là les questions. Voici ta chambre heu…

- Gabrielle.

- Gabrielle, hum oui, bon, Altena va te préparer ensuite Sébora viendra s’occuper de toi, Altena sera ta servante. Et Gabrielle !

- Oui.

- Reste comme tu es fillette, sincère et fraîche avec la conquérante et il ne t’arrivera rien. La conquérante a horreur des larves rampantes.

Un sourire lumineux lui répondit, Aliénora sourit en retour incapable de faire autrement.

Gabrielle profita pleinement des soins prodigués par les deux femmes. Elles étaient douces et gentilles. Elle savoura le bain bienfaiteur. Mais elle ne se sentait pas rassurée pour autant. Elle était désormais une esclave appartenant à un maître. Et quel maître le pire de tous. La jeune paysanne n’avait peur que d’une seule chose que sa maîtresse l’offre en pâture à quelques seigneurs de sa connaissance. C’est ce qui se passait en général. Si je devais être sa servante je ne serais pas moi – même entre les mains de Sébora et d’Altena. Et je ne peux être son jouet à elle puisque c’est une femme. Et une très belle femme somme toute, aussi belle qu’une déesse en ayant la classe et le port, des traits à damner Zeus lui –même. Mais c’est surtout son regard qui avait captivé et hypnotisé Gabrielle. La Conquérante avait des yeux d’un bleu comme elle n’en avait jamais vu, tellement intense que quand ils se posaient sur vous ils vous clouaient sur place. Par Artémis voila que j’admire la femme la plus cruelle de Grèce et de la terre, se reprocha-t-elle. Mais elle ne put en éloigner ses pensées, Aliénora avait dit que c’étaient de grandes souffrances et de hautes trahisons qui en avaient fait l’être qu’elle était devenu, alors peut être a-t-elle été différente dans le passé. Peut être que derrière cette femme glaciale et intimidante se cachaient des sentiments humains enfermés dans la cage des déceptions. Si j’en ai l’occasion je briserai ces chaînes et libérerai la femme qu’elle est réellement. Puis elle se reprit, mais qu’est ce qui m’arrive à la fin ? Je deviens folle ma parole. Au lieu de m’apitoyer sur mon sort, je me préoccupe du sien, c’est à mourir de rire.

 

 

A suivre...

 

 

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