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UN COEUR NOBLE1

Page history last edited by PBworks 16 years, 5 months ago

UN COEUR NOBLE

 

 

Par Sky

 

 

 

Première partieDeuxième partie
Troisième partieQuatrième partie
Cinquième partieSixième partie
Septième partieHuitième partie
Neuvième partie

 

 

 

 

 

Avertissement : Cette Fan Fic est une Uber Fic…. C’est à dire qu’elle se passe dans une autre réalité de Xena, où elle est Conquérante, et où Gabrielle est….rebelle ! !

 

Bien sûr, étant liées à travers les vies et les morts, elles vont avoir quelques rapports, que certains pourraient condamner.

 

Alors si vous êtes choqués par le Sapphisme, allez lire autre chose ;-)

 

 

 

Je vous souhaite une très bonne lecture et envoyez moi vos commentaires : Skyanokin@aol.com

 

 

 

Partie 1 : Les plus belles lumières naissent de l’obscurité

 

Chapitre 1

 

C’était une nuit très sombre, ne puisant sa lumière que par la seule lueur d’une lune cachée par de nombreux nuages.

 

Un halètement, un homme qui court, qui fuit sans doute. Au loin, on pouvait entendre les gardes à ses trousses.

 

Autour de lui, c’était le silence. Quand soudain, une lueur argentée, un sifflement et l’homme s’écroula lourdement au sol. L’objet, tel un boomerang revint dans les mains sûres de son propriétaire. Le reflet de l’astre lunaire sur l’objet le rendit aveuglant. La femme qui le tennait, car c’était une femme, l’accrocha à sa ceinture et esquissa un sourire sadique. Les gardes arrivèrent près d’elle, essoufflés.

 

« Tu vas bien Conquérante ? », dit l’un d’eux.

 

Elle ne répondit pas. Ils scrutèrent autour d’eux et aperçurent l’homme au sol.

 

« Tu l’as…. »

 

Elle regarda le soldat, le transperçant de son regard bleu glaçé.

 

« Il ne causera plus d’ennuis. », dit elle sèchement.

 

Elle partit et, sans regarder ses hommes, ajouta,

 

- « Emportez sa dépouille au château, elle servira d’exemple pour les protestataires et finira comme hors-d’oeuvre pour les chiens. »

 

Ils se courbèrent en signe d’obéissance sans qu’elle ne daigne leur jeter le moindre regard.

 

 

 

Le jour se leva.

 

La Conquérante suivie de ses gardes revint au château montée sur un cheval doré magnifique. Tous les habitants et les paysans baissèrent les yeux à son arrivée. Mais ne purent s’empêcher de les relever pour regarder à la dérobée le pauvre malheureux qui est traîné derrière un cheval. Dans la foule on entendit des chuchotements….

 

« C’est Altreus, oui c’est bien lui, elle l’a tué… »

 

 

 

La crainte qu’elle inspirait lui procurait une sensation de jouissance totale. Elle avait le pouvoir, et le savait.

 

La Conquérante descendit de cheval et monta les escaliers du perron qui mènent aux portes gardées du palais. Tous les soldats se courbèrent à son passage. Ceux restés sur la place du village détachèrent les pieds d’Altreus et le suspendirent à la potence, située au centre de la cour (à la vue de tous les habitants du village).

 

La Conquérante regardait la scène de sa fenêtre.

 

 

 

Soudain, quelqu’un frappa et, sans attendre la permission, entra dans la pièce où se trouvait la terrible Conquérante.

 

« Xena tout va bien ? »

 

 

 

La femme qui se permettait cet acte était une petite femme rondelette, âgée d’une soixantaine d’années environ.

 

Elle s’approcha et posa sa main sur l’épaule de Xena, qui lui répondit en posant elle aussi sa main sur celle de la vieille femme.

 

 

 

Elle tourna doucement la tête et afficha un rare sourire. Un clin d’œil suffit à la vieille pour comprendre.

 

« Tu n’as pas dormi depuis plusieurs jours, tu devrais te reposer ! », ordonna t’elle gentiment.

 

« Tu as sans doute raison Kiaora mais…. »

 

« Eh eh, écoute- moi. Tu as vraiment une mine fatiguée. »

 

Xena sourit en baissant les yeux.

 

« Ok, ok, ça va ! », sourit elle.

 

Kiaora lui fit signe de la suivre, ce que Xena fit sans rien dire en s’approchant de son lit.

 

« Allez…. »

 

Kiaora lui ouvrit le lit pour que Xena s’y installe puis la vieille la recouvrit du drap.

 

« J’ai passé l’âge Kiaora ! », sourit encore Xena.

 

« Personne ne s’occupe jamais de toi, il faut bien que quelqu’un le fasse de temps en temps. »

 

 

 

Elle continua de la border.

 

 

 

« Et si un soldat me surprenait, ma réputation en prendrait un coup. », dit-elle ironiquement.

 

« Il verrait que tu es humaine. Il verrait la gentille petite Xena que j’ai connue, il y a bien longtemps maintenant. Avant que sa pauvre mère ne soit tuée. » Elle adopta un ton grave qu’elle quitta en terminant ainsi, « Et puis entre nous, je ne crois pas qu’il ressortirait vivant de cette pièce non ? ! »

 

Cette dernière phrase eut l’effet escompté par Kiaora, un énorme fou rire lui répondit.

 

Puis Kiaora reprit son ton grave.

 

« Tu sais ce que ta mère aurait pensé de…. »

 

« De ce que je suis devenue. Kiaora, on en a déjà parlé. »

 

 

 

« Xena, pourquoi es tu aussi cruelle ? Je sais ce que tu as vécu, mais….»

 

Silence. Xena se redressa dans son lit.

 

« C’était un rebelle. Il voulait provoquer une révolte ! ! »

 

« Mais peut-être qu’il…. »

 

Xena l’interrompit, passablement énervée à présent.

- « Je t’en prie Kiaora, pas de psychologie avec moi, pas de psychologie à 3 dinars. »

 

La vieille femme regarda Xena avec tristesse.

 

« Ce que je sais c’est qu’avec le temps ton coeur s’assombrit. Ca me fait mal Xena »

 

Elles se fixèrent quelques instants. Kiaora posa sa main sur la joue de la Conquérante.

 

« Repose toi bien ma petite Xena…. »

 

Sourires. Xena ferma les yeux et s’endormit assez vite sous l’œil protecteur de sa nourrice.

 

 

 

 

 

Chapitre 2

 

 

 

 

 

La grande Conquérante se tenait dans sa bibliothèque, consultant quelques parchemins, quand son attention fut attirée par une brusque effervescence à l’extérieur.

 

Exaspérée par ces dérangements perpétuels, elle descendit rapidement jusqu’au lieu bruyant.

 

A son arrivée, les habitants, redoutant sa réaction, s’écartèrent pour la laisser passer.

 

Elle se tint debout au milieu d’une multitude de villageois effrayés, et put apercevoir ses soldats aux prises avec une jeune femme blonde très énervée.

 

« Que se passe-t-il ? », gronda Xena

 

Les soldats levèrent la tête, tout en la maintenant fermement, et la saluèrent.

 

La jeune femme cessa de gesticuler en voyant la grande guerrière et l’observa.

 

 

 

Un silence de mort envahit la place, et personne n’osait parler, appréhendant les mouvements de la Conquérante.

 

« Que se passe-t-il ? », redemanda la grande femme.

 

« Cette rebelle a tenté de faire échapper tous nos chevaux et de mettre le feu à l’armurerie…. », se risqua à dire l’homme qui se tenait aux côté de la Conquérante.

 

Xena ne prit même pas la peine de le regarder, préférant la vue de la petite blonde.

 

Elle s’approcha d’elle, d’un air menaçant.

– « C’est exact ? »

 

Pas de réponse.

 

« Réponds….ou aurais-tu perdu ta langue tout à coup ? », ironisa-t-elle.

 

La jeune fille soutint son regard tout en crachant par terre. Xena arbora un rictus sadique. Elle aimait quand on lui résiste. C’était si rare.

 

« Oh ! Une forte tête qui n’a pas froid aux yeux…. J’aime ça ! »

 

 

 

D’un simple regard elle ordonna à ses gardes de la lâcher. Ils s’exécutèrent sur le champ.

 

« Tu sais qui je suis ? Tu connais ma réputation ? Alors, à part les ennuis, que viens-tu chercher ici ? »

 

Toujours pas de réponse. Xena sourit.

 

« Tu n’es plus aussi bavarde que tout à l’heure dis-moi. Tu as peur ? » Xena tentait de la provoquer.

 

Mission accomplie.

 

« Pas de toi en tout cas ! », cracha la petite.

 

« Ah très bien tu sais parler. C’est un début. Explique-moi ce que tu voulais faire avant que mes gardes ne t’arrêtent ? ! »

 

« Ce que j’ai fait, je ne le regrette pas et si c’était à refaire je le referais, avec tous les risques que cela comporte. Même si tu me tues, d’autres prendront la relève…. »

 

Silence.

 

« Ton règne despotique va se terminer et toi avec ! ! » Continua la blonde

 

 

 

A ces mots l’assemblée se mit à trembler. Les gardes ne furent pas en reste. Même Xena en eut une seconde de souffle court.

 

« Sais-tu à qui tu t’adresses petite fille ? »

 

« Oui, à quelqu’un qui persécute, affame et terrorise les gens. Quelqu’un qui ne mérite pas de vivre. Toi ! ! »

 

 

 

Silence. C’était au tour de Xena de ne plus parler.

 

La jeune fille s’inquiéta de ce silence soudain.

 

« Tue-moi….ça m’est égal…. » Continua t’elle, bravant la Conquérante.

 

Xena sourit.

 

« Je ne vais pas te tuer, rassure-toi, je vais faire mieux que ça…. », menaca-t-elle.

Xena fixa alors la poitrine de la petite et s’apprêta à approcher sa main.

 

« Je t’interdis d’essayer de me toucher ! ! »

 

Xena sourit.

 

« J’admire ton courage tu sais, mais je pense que c’est de la folie. Personne n’ose me parler comme ça, même pas dans ses pires cauchemars. Même les plus courageux implorent mon pardon. Sais-tu ce que je fais des gens tels que toi ? »

 

La petite, sans baisser les yeux, la fixait toujours.

 

« Je m’en moque….Nous nous relèverons, toujours plus nombreux, encore et encore. »

 

« Tu me plais tu sais, en plus d’être jolie, tu es brave, il est rare de combiner les deux ! »

 

Xena approcha de nouveau sa main dangereusement vers le visage de la rebelle et lui caressa la joue. La petite, d’abord surprise par le geste et la douceur de la main, effectua un mouvement de recul pour échapper à son attouchement.

 

Xena lui retint la joue avec fermeté cette fois.

 

Tout le monde connaissait les penchants saphiques de Xena, ce n’était un secret pour personne.

 

Lentement, la dévisageant, Xena se rapprocha, Gabrielle tenta bien de se reculer mais le regard glacé de Xena la figeait et Xena finit par embrasser la jeune fille.

 

Le baiser fut tendre mais ferme. La petite resta bouche bée quand elle se recula

 

Xena regarda ses hommes.

 

« Crucifiez-la et brisez lui les jambes ! ! »

 

« Quoi ? », paniqua la petite.

 

 

 

Tournant le dos à la petite, Xena répondit.

 

« Je suis… Comment dirais-je ? Embêtée de devoir faire ça, on aurait pu faire des choses très agréables toutes les deux, mais tu es un trop mauvais exemple, je n’ai pas le choix, tu ne me le laisses pas. »

 

 

 

Les gardes saisirent la petite qui se débattit sans hurler, dignement, sans implorer de pardon, chose à laquelle Xena s’attendait.

 

 

 

Dans les escaliers menant à la bibliothèque, Xena s’interpella.

 

« Je ne connais même pas son nom ! »

 

Elle s’arrêta, sourit puis repartit.

 

« Aucune importance. »

 

 

 

Dehors, la tension était palpable.

Les gardes nouèrent les cordes à la croix de bois et l’un deux tint une lourde massue.

 

Ils redressèrent la croix au milieu de la place et un soldat s’avança vers ceux qui tenaient la rebelle. Ils s’écartèrent légèrement, pour permettre au soldat carré, le visage pâle et absent, de retirer la veste en laine de la petite, ainsi que ses bottes.

 

Devant les yeux paniqués de la condamnée, il soupira.

 

« Désolé, ce sont les ordres. Tu n’en as plus besoin maintenant et la Conquérante récupère tout ce qui est utile. »

 

 

 

Le froid et la peur commencèrent à la saisir, alors que l’homme emporta au loin le vêtement chaud.

 

La journée, la température était presque supportable, mais la nuit….la nuit.

 

Alors qu’elle grelottait, ses deux geôliers la conduisirent à la croix où ils l’attachèrent.

 

Un des hommes, petit et mince, lui demanda d’un air sournois,

 

« Aucune dernière volonté ? »

 

 

 

Une fois les liens serrés, ils s’écartèrent pour que l’on hisse la lourde potence en bois.

 

L’homme à la massue se mit en position et avant de frapper il jeta un œil vers la fenêtre du château de laquelle il devait recevoir le signal.

 

Un coup, des craquements, un cri….

 

D’habitude excitée par ce genre de spectacle, Xena n’en retira aucun plaisir. Elle se mit même à ressentir de la peine et du regret.

 

Elle s’éloigna de la fenêtre et secoua la tête pour se remettre les idées en place.

 

« Je deviens folle, c’est une rebelle qui s’est opposée à moi ; elle n’a que ce qu’elle mérite. »

 

 

 

 

 

La nuit tombait sur Amphipolis, et Xena était à table.

 

Elle n’avait pas trop d’appétit ce soir ce que Kiaora remarqua.

 

« Ca ne va pas ? »

 

Xena sortit de ses pensées et leva les yeux .

 

« Non, non tout va bien. »

 

Un silence qui dura une éternité. Kiaora se leva et alla à la fenêtre. Elle regarda la petite sur sa croix, dans le froid. A ce moment, elle se sentit presque coupable de porter un lourd manteau en laine. Elle avait chaud alors que cette gosse était à moitié nue dehors, sous une lune glaciale.

 

Elle interpella Xena qui était retournée dans ses pensées.

 

« On devrait lui amener une couverture chaude et une soupe, il gèle dehors. »

 

Xena ne réagit pas. Kiaora s’inquiétait de plus en plus.

 

« Xena tu m’as écoutée ? »

 

Xena se leva brusquement.

 

Kiaora tenta un geste fou en posant sa main sur l’épaule de la solide combattante. Xena l’écarta d’un mouvement sûr et brusque, ce qui figea la petite bonne femme.

 

« Je sais ce que tu penses et je ne veux pas l’entendre. Je ne changerai pas d’avis…. »

 

La nourrice se ressaisit.

 

« Depuis ce matin tu es étrange. C’est elle qui te perturbe ? »

 

Xena ne répliqua pas.

 

« Elle ressemble beaucoup à Lyceus n’est-ce pas ! ? Tu songes à lui en la voyant. »

 

Xena sourit faiblement. Elle venait de comprendre, en partie, ce qui la tourmentait.

 

« Oui peut-être ! »

 

Pour tenter de la convaincre, la nourrice prit un air grave.

 

« Ecoute Xena, elle est jeune , elle va mourir par ce froid si elle reste là ! Aie pitié d’elle, elle est si…. Pense à Lyceus ! ! »

 

Xena entra dans une colère noire.

 

« Elle n’est pas lui, tu comprends ça ? N’essaie pas de m’avoir avec ça ! »

 

Elle lui jeta un regard sombre et pointa la croix du doigt,

 

« Et cette jeune innocente que tu vois s’est opposée à moi. Elle a essayé de saboter l’écurie et l’armurerie. »

 

Silence.

 

« Elle est jeune. Comment étais-tu à son âge ? »

 

« J’étais plus réfléchie. Je regrette pour elle, mais c’est ainsi. Il faut penser avant de faire des choses stupides. »

 

Sur ces mots elle se retira, laissant une Kiaora consternée qui malgré sa carapace, sentait qu’elle avait touché quelque chose en Xena ! Tout n’était peut–être pas perdu.

 

 

Chapitre 3

 

Le jour se levait. La rebelle avait lutté toute la nuit contre le froid, la douleur et la peur, se laissant aller à des pleurs continus pour ne pas le faire la journée. Elle ne voulait pas donner le plaisir de sa souffrance à ses bourreaux.

 

 

 

Xena qui l’observait d’une fenêtre du château, dût admettre que cette petite était bien courageuse et résistante.

 

Elle descendit à la salle du repas et vit Kiaora.

 

« Bonjour Kiaora ! », lança-t-elle dans le vide.

 

Silence. La petite bonne femme ne la regardait même pas.

 

Xena, étonnée, s’approcha d’elle.

 

« Qu’y-a-t-il ? »,

 

Elle pencha la tête pour voir son visage.

 

Kiaora s’écarta de Xena en fuyant son regard.

 

« Tu sais très bien ce qu’il y a ! », siffla-t-elle.

 

Xena réfléchit et sa nourrice la regarda enfin.

 

« Tu n’étais pas obligée de me faire surveiller par tes fouines ! ! »

 

Xena sourit intérieurement, car c’est vrai que Krakus et Melas ressemblaient à des fouines….

 

Xena s’assit, un peu soulagée, et se coupa un morceau de pain.

 

« Je savais ce que tu voulais faire et je ne voulais pas que tu le fasses, c’est tout », dit-elle calmement.

 

Kiaora lui lança un regard indescriptible.

 

« Tu n’es plus celle que j’ai connue, que j’ai élevée….je ne peux pas le croire. Montrer si peu de pitié et tant de haine envers les autres. Toi qui as subi cette haine…..Tu devrais….Tu me déçois Xena, j’ai honte de ce que tu es devenue…. »

 

Ces mots résonnèrent en Xena comme des lames à ses oreilles.

 

« Tu ne sais rien de ce que je ressens, ta famille n’est pas morte ainsi…. »

 

Kiaora la coupa

 

« Cyrene, Toris et Lyceus étaient comme ma famille….toi non plus tu ne sais pas ce que je ressens….comment tu le pourrais ? Tu es si dure et fermée aux autres »

 

Elles étaient face à face, la tension était palpable.

 

« Cette gamine n’a que ce qu’elle mérite, il n’y a rien d’autre à ajouter, elle…. »

 

Un picotement aigu la fit taire. Au même moment elle s’aperçut qu’elle tenait fermement le poignet de Kiaora. Encore un coup de son instinct de guerrière. Kiaora l’avait giflée. Surprise, elle se frotta la joue et lâcha le poignet de sa nourrice, qui, malgré la douleur, avait toujours ce même regard triste envers Xena. Kiaora la fixa quelques instants puis elle se sortit de la pièce et disparût. La Conquérante était très perturbée par la gifle qu’elle venait de recevoir et par le regard que sa nourrice lui avait lancé. Un regard mêlé de tristesse, de colère et de haine.

 

Ce geste aurait valu la mort à n’importe qui, Xena et Kiaora le savaient, mais elles savaient aussi que Xena ne ferait rien contre sa nourrice.

 

 

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