UN COEUR NOBLE6


UN COEUR NOBLE

 

 

Par Sky

 

 

 

Première partieDeuxième partie
Troisième partieQuatrième partie
Cinquième partieSixième partie
Septième partieHuitième partie
Neuvième partie

 

 

 

Avertissement : Cette Fic contient des scènes et des allusions à une relation sapphique. Si ça pose problème à quelqu’un, passez votre chemin. Sinon, bonne lecture.

 

 

 

 

Partie 2 : Un Véritable Ami Est Un Don.

 

 

 

Chapitre 1

 

 

 

 

Le soleil se lèvait sur la Chalcidice.

 

Deux cavaliers s’approchaient de Poteidaia.

 

Mazinger et Gabrielle avaient chevauché toute la nuit, et leur voyage allait bientôt s’achever.

 

Ils pénètrèrent enfin au village et Gabrielle poussa un soupir de soulagement qui traduisit également sa fatigue, car peu habituée à de si longs voyages.

 

Les chevaux s’arrêtaient et Mazinger regardait Gabrielle.

 

« Ca y est ! Nous sommes arrivés ! »

 

La jeune Potédaienne hocha la tête.

 

« Sois prudente surtout. »

 

Elle sourit et, chacun sur leur monture, ils s’étreignaient pour se saluer.

 

Il pressa les flans de sa monture pour repartir quand une voix le stoppa.

 

« Mazinger ? »

 

« Oui ? »

 

« Peux-tu dire à Xena…. », elle ne continua pas.

 

Il l’observa, curieux.

 

« Oui ? »

 

« Non, rien. Prends juste soin d’elle. D’elle et de Kiaora. »

 

Il sourit.

 

« Je te le promets, petite fille. »

 

Un signe de la main et ils partaient chacun de leur côté.

 

 

 

Gabrielle s’éloigna. Mazinger se tourna et se dit à voix haute,

 

« Tu vas me manquer petite fille….à moi et à….Xena ! »

 

 

 

 

Gabrielle, près de chez elle, stoppa son cheval et descendit.

 

Elle regarda avec nostalgie et joie ce village qui lui avait tant manqué.

 

Les parfums, les maisons, les gens. Malgré son absence, elle remarqua avec plaisir que rien n’avait changé.

 

Elle arriva devant chez elle. Elle s’immobilisa, prit sa respiration et gravit les marches du péron.

Elle frappa.

La porte s’ouvrit sur une femme aux traits tirés.

« Maman…. »

 

La femme fut clouée sur place, ne pouvant répondre.

 

Lila, la sœur de Gabrielle, alertée par ce silence, arriva à son tour et subit le même sort.

 

« Gab….Gab…. »

 

Gabrielle sourit.

 

« Contente de vous revoir »

 

Les deux femmes tombèrent alors dans les bras de Gabrielle et pleurèrent à chaudes larmes. Des larmes de joie et de soulagement.

 

Hérodotus arriva à son tour et constata lui aussi le retour de sa fille. Ne montrant pas ses émotions, il dit seulement quelques mots.

 

« Gabrielle….content de te revoir. »

 

« Entre chérie », lui proposa sa mère.

 

Gabrielle pénètra chez elle et retrouva tout son environnement familier. Rien n’avait changé. C’est comme si elle n’était jamais partie.

 

« Tu dois avoir faim ? ! », demanda Hécuba.

 

· « Un peu à vrai dire…. », avoua Gabrielle.

 

Hécuba prépara quelque chose à manger pour sa fille pendant que Lila installa des couverts et une assiette à sa sœur. Gabrielle s’installa. Son père, assis près d’elle, la regardeit sans rien dire.

 

La mère apporta le repas.

 

Gabrielle mangea avec appétit.

 

« Que t’es-t-il arrivé Gabrielle ? Où étais-tu tout ce temps, on a cru que…. », Lila ne termina pas.

 

Gabrielle, la bouche pleine,

 

« Il m’est arrivé un truc incroyable ! ! Xena…. », elle se tut, comprenant l’erreur qu’elle venait de commettre.

 

« Xena ! », dit Hérodotus, calmement.

 

« Je veux dire, les hommes de la Conquérante…. », Gabrielle espérait que son mensonge serait cru, « Ils m’ont arrêtée par erreur. »

 

La famille de Gabrielle ne savait rien des agissements rebelles de leur fille.

 

« Ils croyaient que je faisais partie d’une troupe de rebelles et ils m’ont enfermée….J’ai dû les convaincre que je n’y étais pour rien ! »

 

Hérodotus ne semblait pas convaincu.

 

« Et ça t’a pris tous ce temps… »

 

« Eh bien, ce ne sont pas des gens faciles à convaincre papa. »

 

Hécuba posa la main sur l’épaule de son mari.

 

« Tu n’as pas était blessée au moins ? »

 

« Non, ne t’en fais pas, ils ne m’ont rien fait ! »

 

Hérodotus se leva.

 

« J’ai remarqué que tu boitais… »

 

Décidément, rien ne lui échappait.

 

« Une mauvaise chute. Je suis tombée de cheval et l’entorse s’est mal guérie…. »

 

 

 

Silence.

 

Le père, toujours froid et distant, s’assied dans un coin sombre de la petite maison et aiguise son couteau.

 

« Depuis quelques mois, les hommes de la Conquérante ne passent plus ici. On ne paie plus d’impôts. Tu ne saurais pas pourquoi par hasard ? ! »

 

« Voyons Hérodotus, comment le saurait-elle ? »

 

« Je ne sais pas moi, c’est juste une coïncidence alors ! »

 

A ces mots il releva la tête et fixa Gabrielle.

 

Elle a fait ça ! Xena a fait ça ! Elle ne m’en a jamais parlé….

 

« Non, papa, je ne sais pas pourquoi….mais c’est une bonne nouvelle non ? ! »

 

Elle finit son repas. Les questions elles ne s’arrêtèrent pas de suite.

 

 

 

 

 

 

Chapitre 2

 

 

 

 

Gabrielle venait de passer sa première nuit chez elle, dans son lit, depuis quatre mois.

 

Elle partageait toujours sa chambre avec sa sœur, et la nuit fût courte. Lila ne cessa de la harceler de questions sur sa longue absence.

 

Gabrielle fût la première levée. Elle ne voulait rien rater de cette journée.

 

Elle alla voir tous les villageois et tous les marchands.

 

Tous ces gens lui avaient tant manqués.

 

 

 

Les villageois, les marchands, tous lui posèrent les mêmes questions, questions auxquelles elle répondit avec joie.

 

La vie reprenait et Gabrielle avait retrouvé sa place au sein de sa famille. Elle aidait sa mère aux travaux de la maison, de la ferme.

 

Elle racontait des histoires à sa sœur le soir, avant de dormir.

 

 

 

Cependant, elle soupçonnait quelque chose. En effet, quelque chose semblait avoir changé.

 

Ces soupçons s’avérèrent exacts quand elle surprit une conversation entre son père et un groupe d’hommes qu’elle ne connaissait pas. Du moins, la plupart d’entre eux.

 

« Les rebelles sont prêts, Hérodotus ! Nous pourrons attaquer la Conquérante très rapidement. Ce n’est plus qu’une question de jours. Nous devons juste obtenir les plans du château…. », l’homme fut interrompu par Hérodotus.

 

« Je sais qui pourra nous aider. Gabrielle, elle a été enfermée dans ce maudit château pendant des mois…. »

 

« C’est parfait. Grâce à elle nous pourrons tuer cette salope de Xena….Nous pourrons enfin vivre en paix ! ! »

 

A ces mots, Gabrielle crut tomber. Ils voulaient tuer Xena. Pourtant, n’était-ce pas ce qu’elle voulait, cinq mois auparavant.

 

Avant oui, mais plus maintenant.

 

Le pire c’est qu’on voulait son aide pour commettre ce meurtre.

 

Gabrielle ne savait plus quoi faire. Elle sentit ses jambes trembler et en voulant se rattraper, elle fit tomber quelque chose de la table.

 

Tout le monde se tourna vers le bruit et elle fut découverte.

 

« Gabrielle ! Que fais-tu là ? ! », demanda son père.

 

Elle ne dit rien.

 

« Ca tombe bien ! Nous voulions t’entretenir de quelque chose. Viens t’asseoir. »

 

Elle hésita puis vint s’asseoir près d’eux.

 

« Argolis, Aetolia, Aoelis, Menas et moi préparons une attaque contre Xena. Nous aurions besoin de toi. », commença son père.

 

« Oui, ton père nous a raconté ce qui t ‘es arrivé, et nous a confié que tu pouvais peut-être nous aider à infiltrer le château ! », dit Aeolis.

 

« C’est-à-dire que je…. », Gabrielle bredouilla.

 

 

 

Mille questions assaillirent son esprit. Que faire ? Aider les siens et faire ce pour quoi elle s’était toujours battue ? Ou sauver Xena ? Trahir les siens et sauver la femme pour qui elle éprouvait une profonde affection, sans qu’elle sache pourquoi ?

 

 

 

Tout cela était contre nature….

 

« Gabrielle… », appela son père.

 

Elle sortit de ses pensées.

 

« Vous savez elle n’est plus comme ça ! »

 

Ils ricanèrent.

 

« Tu plaisantes ? Tu es devenue folle ? Cette femme est une tueuse qui assassine sans vergogne et qui nous fait crouler sous les impôts et la terreur…. »

 

« Mais justement, elle….Nous sommes….enfin on m’a dit que, que les impôts avaient été supprimés ici….C’est une preuve ! »

 

« Gabrielle ! ! », son père était furieux.

 

« Que se passe-t-il Gabrielle ? Tu ne sembles plus toi même depuis ton retour…. La Conquérante t ‘a fait quelque chose ? », questionna Aeolis.

 

« Non ! Je….je ne l’ai même jamais rencontrée…. », un mensonge de plus. Cette fois c’est officiel, elle a trahi les siens.

 

« Alors, ça ne te poseras pas de problèmes de nous aider ? ! », lança son père.

 

« Non, bien sûr que non. Vous pouvez compter sur moi ! »

 

Tous levèrent leur verre et se réjouirent de cette nouvelle. Tous sauf Hérodotus, qui ne semblait pas croire sa propre fille.

 

 

 

 

Comme convenu, Gabrielle leur fit les plans exacts du château et ils purent échafauder leur plan d’attaque.

 

L’offensive aurait lieu dans deux jours.

 

Deux jours. C’est à peu près le temps qu’il fallait pour aller à Amphipolis.

 

Gabrielle avait pris sa décision.

 

Elle allait prévenir Xena de cette menace, tout en l’implorant de ne pas tuer les siens…. Elle espérait que la Conquérante accepterait ce marché. Elle n’en n’était pas sûre mais elle voulait tenter le coup.

 

 

 

 

Le soir, alors que tout le monde était à table, Gabrielle annonça une importante chose.

 

« Je vais partir demain matin ! »

 

« Où vas-tu ? », interrogea sa mère, inquiète à l’idée de perdre à nouveau sa fille aînée.

 

Son père la regarda, impassible.

 

« Je vais à Merule. Voir tante Cyanne. »

 

« Je peux t’accompagner », dit Lila, excitée.

 

« Non, Lila. C’est dangereux de partir sur les routes ces temps-ci. »

 

« Alors pourquoi tu pars ? », continua sa sœur, déçue et vexée.

 

« Je peux me défendre seule. Mais si tu es avec moi, ce sera plus difficile. Je veux dire que si tu es là, il sera plus difficile de se cacher en cas d’attaque. Et puis je devrais sans cesse m’inquiéter pour toi…. »

 

Son père mange et dit, sans un regard.

 

« Tu ne viens pas avec nous si je comprends bien ? ! »

 

« Il ne vaut mieux pas, papa. On me connaît là-bas ! Si on me voit, on se doutera de quelque chose ! »

 

Il inspira, acceptant à contre cœur cette vérité.

 

« Elle a raison Hérodotus ! Et puis je ne préfère pas qu’elle soit mêlée à ça. J’ai déjà assez peur pour toi…. », confia la mère.

 

« Très bien ! », conclut le père.

 

Ils finirent le repas et chacun alla dans sa chambre sans dire un mot de plus.

 

 

 

 

 

Chapitre 3

 

 

 

 

Le matin se leva sur Poteidaia et Gabrielle était déjà prête à partir.

 

Elle sortit de chez elle, et montant sur son cheval, se lança vers Amphipolis.

 

Elle ne remarque pas que son père la regardait en secret.

 

« Merule n’est pas dans cette direction petite fille ! ! »

 

Il comprit les intentions de sa fille, mais n’en parla à personne.

 

 

 

 

Gabrielle n’avait jamais chevauché aussi vite. Elle poussait son cheval au maximum de ses possibilités et cela porta ses fruits car elle aperçut bientôt Amphipolis. Elle avait une demie journée d’avance. C’était parfait.

 

 

 

 

Elle attendit le crépuscule pour se risquer à pénétrer le château.

 

Elle gravit les marches du palais avec discrétion, tout en surveillant les alentours.

 

Elle arriva alors dans le couloir et s’arrêta près de la porte de la chambre de Xena. Comment Xena allait-elle l’accueillir ?

 

Elle inspira, déglutit et frappa.

 

« Oui ! », une voix familière lui répondit.

 

Elle entra et resta plantée sur le seuil.

 

Xena leva la tête de son parchemin.

 

En voyant Gabrielle, elle ne put réprimer un son venu de sa gorge et ses yeux s’écarquillèrent.

 

« Gab…. »

 

Gabrielle sourit.

 

Xena se leva et se jeta sur la jeune fille. Contre toute attente, elle la serra dans ses bras.

 

« Par les Dieux tu es revenue ! ! »

 

Gabrielle savoura ce moment. Elle se rendit compte combien son parfum, sa peau, sa voix et sa présence lui avait manqué.

 

« Je l’avais promis », plaisanta Gabrielle.

 

Une fois remise de ses émotions, Xena ferma la porte et invita Gabrielle à s’asseoir sur le bord du lit avec elle.

 

Toutes deux s’asseyèrent et se regardèrent un bon moment.

 

« Laisse moi te regarder Gabrielle ! Tu as l’air en forme ? », dit Xena en prenant le visage de la fille entre ses mains.

 

Gabrielle se laissa faire, aimant cette intimité.

 

« Tu as revu ta famille ? Comment vont-ils ? »

 

Gabrielle sourit.

 

« Bien ils vont très bien. Ils te remercient d’ailleurs pour le geste que tu as fait pour eux….et moi aussi d’ailleurs ! ! »

 

Xena fit mine de ne pas savoir de quoi elle parlait.

 

« De quoi tu parles ? »

 

« Je sais ce que tu as fait pour mon village et je t’en suis reconnaissante. »

 

« Je ne vois toujours pas de quoi tu parles…. »

 

Gabrielle lui fit un clin d’œil.

 

« Je sais très bien que si mais je suis là pour te prévenir Xena…. »

 

Xena fronça un sourcil.

 

« Me prévenir de quoi ? »

 

« D’une attaque imminente contre toi, très bientôt. »

 

Xena l’observa, attendant des explications.

 

 

 

Gabrielle s’installa plus confortablement et commença son récit.

 

« En revenant chez moi, j’ai dit à mes parents que tes soldats m’avaient arrêté, pensant que j’étais une rebelle. Je leur ai ensuite dit que j’avais réussi à les convaincre de mon innocence et qu’ils m’avaient relâchée. »

 

Xena sourit.

 

« Très brillant ! »

 

« Merci. »

 

Silence.

 

« Puis j’ai surpris une conversation entre mon père et des hommes que je ne connaissais pas. Ils préparaient un plan d’attaque contre toi mais ils voulaient avoir un plan du château pour réussir leur coup. Alors mon père…. »

 

Xena termina son raisonnement.

 

« Alors il a pensé à toi. Parce que tu avais été ici, tu connaissais le château et tu pouvais les aider. »

 

« C’est ça ! »

 

Xena ne comprenait pas très bien.

 

« Mais pourquoi venir ici et me prévenir ? »

 

Silence.

 

« Quand tu es venue ici la première fois c’était bien ton plus cher désir ? »

 

Gabrielle baisse les yeux. En relevant la tête, Xena put voir une flamme dans ses yeux.

 

« Ca c’était avant oui. Mais aujourd’hui c’est différent. Tout est différent !….Tu es différente.», finit-elle dans un murmure.

 

 

 

Xena ne put réprimer un sourire et une grande fierté intérieure.

 

 

 

« Je suis touchée, mais je ne comprends pas pourquoi tu me fais passer avant ta famille et ton idéal….J’ai essayé de te tuer tu te souviens…. »

 

Ce fût au tour de Gabrielle de tenir le visage de Xena dans ses mains.

 

« Tout le monde commet des erreurs…. »

 

Elles se regardèrent encore, toujours en silence.

 

Xena se leva et alla à la fenêtre. Gabrielle la suivit.

 

« Pourquoi tu fais tout ça ? Je ne mérite pas ça ! Tu devrais les laisser me tuer…. Et puis ils vont s’en douter. Je veux dire que c’est toi. Ils vont savoir que c’est toi qui m’a informée de cette attaque et tu auras des ennuis. Et ça je ne le veux pas ! »

 

Gabrielle posa sa main sur son épaule.

 

« Tu te trompes ! J’ai dit à mes parents que j’allais rendre visite à ma tante à Merule. »

 

Xena ne peut empêcher un rictus de fierté.

 

« Très intelligent ! Je suis impressionnée ! »

 

Gabrielle prit Xena par les épaules et la fit se tourner face à elle.

 

« Il faut faire vite Xena. L’attaque est prévue pour demain soir, au coucher du soleil. »

 

« Je serai prête. Merci Gabrielle. »

 

Silence.

 

« C’est normal. Mais je veux juste te demander une faveur. »

 

« Bien sûr, tout ce que tu veux ! »

 

« Epargne les ! Je sais qu’ils projettent de te tuer mais….ne les tuespas. Même si….enfin c’est mon père, je ne veux pas qu’il meure. Ma mère, ma sœur, moi, on ne s’en remettrait pas. »

 

« Il en va de soi Gabrielle. Il est évident qu’ils ne mourront pas. Ca ne m’a même pas effleuré l’esprit une seconde. Je sais ce qu’ils représentent pour toi et je ne ferais jamais rien qui pourrait te blesser, jamais. »

 

Gabrielle, fixa Xena avec une certaine tristesse dans les yeux.

 

« Pourtant tu l’as fait ! »

 

« Quoi ? »

 

« Quand tu m’as dit de partir….Je t’ai attendue pour te dire au revoir, mais tu n’es jamais venue. J’ai cru que tu me détestais, j’avais peur que…. »

 

Elle fut interrompue par un doux baiser.

 

« Jamais tu m’entends Gabrielle. Jamais je ne t’ai détestée. Je savais que te voir partir aurait été trop dur pour moi…. »

 

Alors que Gabrielle se remettait de ce baiser inattendu mais délicieux, elle poursuivit.

 

« Tu m’as manqué Xena….Tu m’as vraiment beaucoup manquée »

 

Elles s’étreignirent pour la seconde fois.

 

 

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