| 
  • If you are citizen of an European Union member nation, you may not use this service unless you are at least 16 years old.

  • You already know Dokkio is an AI-powered assistant to organize & manage your digital files & messages. Very soon, Dokkio will support Outlook as well as One Drive. Check it out today!

View
 

UNE SI BELLE PRINCESSE1

Page history last edited by PBworks 16 years, 5 months ago

 

UNE SI BELLE PRINCESSE

 

 

Par Xengab

 

 

 

Chap.1Chap.2Chap.3
Chap.4Chap.5Chap.6Chap.7

 

 

- Seigneur un messager de Sparte voudrait vous voir, annonça le garde royal.

- Fais- le entrer, ce sera peut être une occasion de m’amuser un peu, dit nonchalamment la conquérante en mettant une olive dans sa bouche.

 

Le garde salua bien bas et fit entrer un homme de haute taille.

 

- Conquérante, j’ai ici un message du seigneur de Sparte, il s’approcha et courbant l’échine il présenta un parchemin, évitant soigneusement de regarder la grande femme dans les yeux.

 

Xena ouvrit le parchemin et sourit, le seigneur de Sparte l’invitait pour son mariage qui devait avoir lieu dans les trois jours.

 

- Dis à ton seigneur que je viendrai, et que je serai ravie d’assister à son mariage.

Cela fait longtemps que je veux prendre Sparte c’est l’occasion où jamais puisque j’y suis cordialement invitée, n’est ce pas ? Calicius tu vas me permettre de te prendre ta ville en beauté. Elle sentit l’excitation faire bouillonner son sang. C’était sa raison de vivre, la guerre, exterminer tous ceux qui se mettaient au travers de ses ambitions de conquête, elle voulait régner sur le monde, et cela commencerait bien sûr par toute la Grèce, ensuite elle pourra assouvir sa vengeance et voir Cesar ramper à ses genoux. Ce sera jouissif Cesar, mais avant il me faut toute la Grèce à mes pieds, et Sparte en fait partie. Mon pauvre Calcius, tu te crois mon ami, quel idiot, Xena n’a d’amis que ses armes et son cheval, et il n’y de place pour aucun humain sur cette terre. Bientôt Cesar, bientôt ton heure viendra et je laverai Rome avec ce qui restera de toi et de ton arrogance. C’était devenu une obsession pour elle, elle voulait devenir la femme la plus puissante du monde, pour montrer à Cesar qui elle était vraiment, et ce qu’il avait fait d’elle après l’avoir trahie en la crucifiant.

Elle fit venir son lieutenant et lui fit part de ses projets et de sa stratégie d’attaque. Ils passèrent le reste de l’après midi à préparer des plans pour la guerre, qui selon Xena serait brève et impitoyable. Elle se demandait qui avait accepté d’épouser ce gros balourd, une grosse balourde évidemment, se dit – elle en riant.

Xena entra à Sparte en grande pompe. Trente soldats de sa garde royale, parée de leurs armures étincelantes, la suivaient ainsi que cent chevaux portant des présent dont des barils d’un vin des plus exquis.

Le seigneur de la ville vint à sa rencontre en souriant de toutes ses dents.

- Conquérante tu me fais un immense honneur en venant à ma cérémonie d’union. Je suis heureux de t’accueillir à Sparte.

- Je suis heureuse de pouvoir partager ton bonheur Calcius, elle fit signe à un de ses soldats, fais goûter notre vin qui est un présent pour tous ses invités.

- Ce vin est très bon Xena, je te remercie.

- C’est un plaisir mais promets moi qu’il ne sera servi que le soir de ton mariage.

- Comment puis-je te refuser cette faveur. Personne n’y touchera.

- Bien, et si tu me présentais à ta future, demanda la guerrière lorsqu’elle fut introduit dans les appartements qui lui étaient alloués.

- Suis-moi, Xena, j’avais hâte que tu la voies, c’est une pure merveille.

Xena resta sans voix devant la grâce et la beauté de la future, elle ne laissa pourtant rien paraître de son émotion. La jeune fiancée posa sur elle un regard aussi doux que celui d’un agneau. Xena remarqua qu’il y avait de la tristesse et de la résignation dans les yeux d’un vert émeraude. Tiens, tiens, jolie princesse, tu ne sembles pas heureuse d’épouser celui qui aurait fait de toi une reine ? Plus maintenant puisque ce soir il baignera dans son sang. J’avais projeté de te tuer avec lui, mais…

- Bonjour Majesté, c’est un honneur de vous connaître, dit, interrompant ses pensées, la voix la plus douce que Xena ait jamais entendue.

- Eh ben dis donc, moi tu ne m’appelles jamais majesté, tu dois vraiment la craindre ma beauté, reprocha Calcius à sa future, mais celle-ci ne daigna pas répondre trop impressionnée par la grande et belle guerrière et par ce qu’elle avait entendu dire des faits d’armes et du manque de pitié de celle-ci envers le genre humain, et la rencontrer enfin la déstabilisait complètement.

- Comment s’appelle la ravissante fleur que j’aurai aimé voir pousser dans mon jardin, demanda-t-elle en mangeant du regard la dite fleur.

- Gabrielle, dit la jeune femme en rougissant du compliment et sans oser soutenir le regard dont elle sentait l’intensité qui la fit involontairement frissonner.

- Gabrielle. Elle prononça avec délectation le joli prénom qui allait si bien à sa propriétaire.

Calcius interrompit leur intermède en proposant à Xena d’aller se reposer avant le banquet donné en son honneur.

Seule dans la somptueuse chambre qu’on lui avait allouée, Xena repensa à la jeune blonde. Je ne pensais pas trouver un si beau morceau en venant ici, bientôt tu m’appartiendras ma jolie, je ne permettrai aucun obstacle entre moi et ta ravissante personne.

On frappa doucement à sa porte. Le cœur de Xena bondit dans sa poitrine, serait-ce Gabrielle qui venait la voir.

- Entrez, annonça-t-elle.

Elle fut déçue de voir que ce n’était pas la personne qu’elle espérait, mais deux jeunes femmes d’une grande beauté, portant des seaux d’eau fumants et des serviettes en lin. Calcius connaît parfaitement mes goûts, il m’envoie un petit encas. Eh bien je serais bête de ne pas en profiter.

- Déshabillez-vous, ordonna-t-elle d’une voix forte, qui ne permettait aucun refus.

Elle fut satisfaite de voir les deux ravissantes jeunes femmes obtempérer, elles avaient vite compris ce qu’on attendait d’elles. Elles s’approchèrent de la conquérante, et avec des gestes lents et savants entreprirent de la déshabiller. Xena se laissait faire, Elle se rendit compte qu’elle espérait assouvir le désir qu’elle avait ressenti en présence de Gabrielle. Elle ne voulut pas participer, laissant les deux esclaves prévenir ses envies. Lorsqu’elle se retrouva nue à son tour, la plus âgée des deux femmes, la poussa doucement vers le lit. Elles se mirent de part et d’autre du grand corps, et commencèrent à le caresser, lentement. Xena d’une docilité exemplaire les laissa faire. Elle prirent chacune un téton en bouche et jouèrent de leurs mains sur le corps d’une beauté sculpturale, l’emmenant doucement mais sûrement vers le point de non retour. Xena n’en pouvant plus, poussa la tête de la femme à sa gauche vers le bas, celle-ci comprit ce que voulait la conquérante. Elle posa ses lèvres sur le sexe inondé. Xena poussa un râle dès que la bouche commença son savant ballet. La plus jeune leva la tête vers l’autre femme, et lui fit un signe entendu. Elle délaissa le centre du plaisir et s’allongea sur le dos à hauteur des fesses de la conquérante. L’autre femme retourna doucement Xena et mit deux coussins sous son ventre, Xena senti la langue qui lui faisait tant de bien reprendre sa place. La plus âgée mit ses genoux de part et d’autre du corps de sa cadette, puis écarta les belles fesses pour poser sa langue sur l’anus de la conquérante qui se cambra de plaisir. La langue s’y introduisit et commença un lent va et vient. Lorsqu’elle sentit la conquérante proche de la délivrance, elle introduisit d’un coup trois doigts dans le vagin. Xena crut devenir folle de plaisir, elle cria longtemps sa jouissance. Les deux femmes n’arrêtèrent leur douce torture que lorsqu’elles la sentirent retomber mollement sur le lit. Xena se retourna, les tira vers elle, et leur donna à chacune un long baiser de reconnaissance. Puis elle les laissa la laver. Les servantes le firent avec grand art.

Avant de se rendre vers la salle des banquets, Xena se rendit dans la salle où on avait entreposé les fûts contenant le vin. Elle appela doucement, et une voix étouffée sortit de l’un des barils.

- Oui, mon seigneur je vous entends.

- Bien, dès que vous entendrez quelqu’un venir pour emporter du vin, vous irez sur votre gauche, c’est la salle où nous dînerons.

- A vos ordres Conquérante, nous serons prêts.

- Je pense que ce ne sera long. Ah, autre chose, ne touchez pas à la jeune blonde qui se trouvera à la table, si il lui arrive quoi que ce soit, c’est toi qui auras à en répondre.

- Oui, conquérante, je m’en assurerai personnellement.

- Je n’en n’attendais pas moins de toi, je vous souhaite à tous bon courage.

La fête battait son plein. Xena, avait entendu dire à l’un de ses homme d’aller chercher le vin apporté en cadeau, elle sut que la bataille était imminente. Elle regarda vers Gabrielle qui mangeait sans se préoccuper de ce qui l’entourait. La princesse leva ses yeux et rencontra l’intense regard bleu acier, elle s’y noya de toute son âme répondant ainsi au désir de la conquérante elle se surprit à souhaiter être enlevé par cette beauté ténébreuse et emmenée loin sur son beau destrier. Elle baissa tristement la tête se disant que cela n’arrivait que dans les contes qu’elle adorait raconter à sa sœur Lila. Gabrielle releva la tête quand un grand bruit se fit entendre au dehors. Xena se leva d’un bond.

- Qu’est ce qui se passe, cria Calcius, à l’un des gardes qui était entré en trombe.

- Majesté, nous sommes attaqués, des hommes armés sont sortis des tonneaux de vin, finit-il en regardant haineusement Xena qui avait brandit son épée en signe de défi.

- Xena tu n’es qu’un traître, je vais te tuer sale garce.

Xena sourit froidement et en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, elle était déjà sur lui en lançant un cri de guerre qui glaça le sang de Gabrielle. Horrifiée la future reine en demeura tétanisée, regardant fascinée la superbe guerrière qui parait toutes les attaques de Calcius, qui lui-même était le meilleur épéiste de son royaume. Gabrielle retenait son souffle tremblant pour la vie de la magnifique souveraine. Dieux est ce vraiment ce que je souhaite, qu’Elle vive ? Et ensuite, elle te tuera aussi sois-en sûre Gabrielle. La mort serait certainement plus douce, ce porc de Calcius vaut –il mieux qu’elle, certainement pas. Mais Xena est si belle si gracieuse quand elle se bat. Arrête Gabrielle c’est un monstre sans coeur, souhaite plutôt qu’elle te tue, il ne serait pas très réjouissant de lui servir de butin de guerre.

Ses pensées furent interrompues quand elle vit la tête, de ce qui aurait dû être son mari le soir même, rouler à quelques mètres du corps de son propriétaire.

Xena marcha vers elle, laissant ses soldats s’occuper du reste, avec un sourire carnassier elle prit Gabrielle par la taille et la jeta par dessus son épaule.

 

 

 

A suivre…

Comments (0)

You don't have permission to comment on this page.